Signatures falsifiées: la Commission veut attendre une enquête pénale

2024-09-05 14:46:21

Après les révélations sur les signatures falsifiées, diverses voix du monde politique et de la société ont appelé à l’interdiction des collectionneurs de signatures rémunérés. Il faut continuer à l’attendre.

La Commission de politique de sécurité du Conseil national souhaite d’abord attendre les enquêtes pénales en cours et discuter ensuite d’éventuelles adaptations de la loi.

Anthony Anex / Keystone

Greta Gysin n’avait apparemment aucune chance. Lundi, le conseiller national Vert a demandé l’interdiction de la collecte de signatures payantes sur la plateforme Submit.

La commission s’est réunie jeudi, mais la majorité de la classe moyenne n’a pas voulu entendre parler de mesures immédiates. Gysin, qui préside le SPK, a dû déclarer devant les médias : « La majorité de la commission ne voit actuellement aucune nécessité d’agir. » Ils veulent d’abord attendre que l’enquête criminelle soit terminée.

Le parquet fédéral enquête sur des soupçons de fraude électorale dans le cadre de plusieurs initiatives populaires, comme l’ont révélé lundi les journaux Tamedia. L’accent est notamment mis sur l’association Incop, basée à Lausanne, spécialisée dans la collecte commerciale. Le patron, Franck Tessemo, nie les allégations auprès de Tamedia : « Nous ne commettons pas de fraude. »

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La communication « pas optimale »

Une douzaine d’initiatives sont soupçonnées d’avoir soumis des signatures falsifiées, parmi lesquelles la demande « Stop Blackout » d’ouverture technologique dans la production d’énergie. L’objectif est de lever l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires ; le conseiller fédéral Albert Rösti a déjà annoncé un contre-projet indirect. Les opposants à l’énergie nucléaire ont appelé à l’arrêt de leur marche après la révélation du scandale de la contrefaçon.

Les communes et la Chancellerie fédérale sont chargées du contrôle des signatures. Cette dernière a déclaré qu’elle ne pouvait faire aucune déclaration fiable sur l’ampleur des faux présumés tant que la procédure pénale n’était pas terminée.

Une minorité du SPK souhaitait vérifier une troisième fois les signatures des initiatives en cours à l’aide d’un échantillon. La majorité était contre. Gysin a déclaré jeudi : “Nous devons partir du principe que les signatures déclarées valables par les communes et la Chancellerie fédérale sont également valables.”

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Le chancelier Viktor Rossi a répondu jeudi aux questions lors de la réunion de la Commission politique de l’État. Certains ont reproché à la Chancellerie fédérale d’avoir informé la politique trop tard. Dès 2019, les cantons de Suisse romande ont attiré l’attention sur ces griefs. Selon Gysin, Rossi a admis que les informations n’avaient pas été transmises de manière optimale et s’est engagé à y apporter des améliorations.



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