Signes et symptômes de la dangereuse fièvre hémorragique de Crimée-Congo qui traverse l’Europe

Un nouveau virus balaie le monde et il est extrêmement dangereux.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) chez l’homme est une maladie causée par le virus CCHF (CCHFV).

Le CCHFV est transmis par des morsures de tiques infectées ou par contact direct avec du sang ou des tissus de tiques infectées, de patients virémiques ou de bétail virémique.

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Environ 30% des personnes qui ont contracté la maladie sont décédées.

Des cas sporadiques et/ou des flambées de la maladie ont été signalés dans plusieurs régions d’Asie et d’Afrique, tandis qu’en Europe, les signalements se sont jusqu’à présent limités à la région des Balkans, à l’Espagne, à la Russie et à la Turquie. Actuellement, il n’existe aucun médicament antiviral spécifique pour le traitement de la FHCC ou un vaccin approuvé disponible.

Voici tout ce que vous devez savoir pour le repérer.

Symptômes

Selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, l’apparition des symptômes est soudaine, avec de la fièvre, des douleurs musculaires, des étourdissements, des douleurs et raideurs au cou, des maux de dos, des maux de tête, des yeux irrités et une sensibilité à la lumière. Il peut y avoir des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et des maux de gorge au début, suivis de brusques sautes d’humeur et de confusion.

Après deux à quatre jours, l’agitation peut être remplacée par de la somnolence, de la dépression et de la lassitude, et la douleur abdominale peut se localiser dans le quadrant supérieur droit, avec une hypertrophie hépatique détectable.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, de vastes zones d’ecchymoses graves et de saignements de nez graves peuvent être observées, commençant environ le quatrième jour de la maladie et durant environ deux semaines. Dans les éclosions documentées de FHCC, les taux de mortalité chez les patients hospitalisés ont varié de 9 % à 50 %.

Comment se protéger

Les travailleurs agricoles et les autres personnes travaillant avec des animaux doivent utiliser un insectifuge sur la peau et les vêtements exposés. Les insectifuges contenant du DEET (N,N-diéthyl-m-toluamide) sont les plus efficaces pour éloigner les tiques.

Le port de gants et autres vêtements de protection est recommandé. Les personnes doivent également éviter tout contact avec le sang et les liquides organiques du bétail ou des humains qui présentent des symptômes d’infection.

Il est important que les travailleurs de la santé utilisent les précautions appropriées de contrôle des infections pour prévenir l’exposition professionnelle.

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