Simulation informatique, les scientifiques estiment que la Lune s’est formée en quelques heures

Simulation informatique, les scientifiques estiment que la Lune s’est formée en quelques heures

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Depuis le milieu des années 1970, les astronomes réfléchissent à la formation de la Lune et au temps qu’elle a pris. La dernière en date, basée sur des simulations informatiques, affirme que la Lune s’est formée en quelques heures seulement. Photos/TechTimes

LONDRES – Depuis le milieu des années 1970, les astronomes réfléchissent à la formation Lune et le temps nécessaire. Dernier, basé sur la simulation l’ordinateur les scientifiques disent la formation de la Lune en quelques heures seulement.

Depuis le milieu des années 1970, les astronomes pensent que la lune s’est formée à la suite d’une collision entre la Terre et une ancienne protoplanète de la taille de Mars appelée Theia. L’impact colossal aurait créé un énorme champ de débris à partir duquel notre compagnon lunaire s’est lentement formé pendant des milliers d’années.

La dernière étude des scientifiques, publiée le 4 octobre dans la revue The Astrophysical Journal Letters, suggère que la Lune aurait pu se former après une collision cataclysmique qui a déchiré un morceau de Terre et l’a projeté dans l’espace. La lune peut se former en quelques heures seulement.

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Mais la nouvelle hypothèse, basée sur des simulations de supercalculateurs réalisées à une résolution plus élevée qu’auparavant, suggère que la formation de la lune n’a peut-être pas été un processus lent et graduel.

Pour étudier la formation de la lune après la collision, les scientifiques ont utilisé un programme informatique appelé SPH With Inter-dependent Fine-grained Tasking (SWIFT), qui est conçu pour simuler un réseau gravitationnel complexe et en constante évolution.

Le faire avec précision n’est pas une simple tâche de calcul. Les scientifiques ont donc utilisé un supercalculateur pour exécuter le programme : un système appelé COSMA (abréviation de machine cosmologique) à l’installation DiRAC (Distributed Research Utilizing Advanced Computing) de l’Université de Durham.

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Avec COSMA, les scientifiques ont simulé des centaines de collisions Terre-Theia avec différents angles, spins et vitesses, modélisant des fissures astronomiques à haute résolution. La résolution dans cette simulation est déterminée par le nombre de particules utilisées dans la simulation.

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Selon Jacob Kegerreis, cosmologiste informatique à l’Université de Durham au Royaume-Uni, pour un impact géant, la résolution de simulation standard se situe généralement entre 100 000 et 1 million de particules. Cependant, dans la nouvelle étude, lui et ses collègues de recherche ont pu modéliser jusqu’à 100 millions de particules.

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