Six Nations, la frustration du capitaine Lamaro : “Il nous manque la mentalité de gagnant”

Six Nations, la frustration du capitaine Lamaro : “Il nous manque la mentalité de gagnant”

Il manque le scintillement bleu et irrévérencieux d’Ange Capuozzo. La capacité à affronter une partie qui “doit” être gagnée, le fameux instinct de tueur, fait défaut. Le sang-froid pour capitaliser sur les opportunités qu’offre un Pays de Galles décidément mineur fait défaut – même si revitalisé par la drogue Gatland, l’entraîneur néo-zélandais des grands triomphes qui est revenu au chevet d’une équipe qui semblait anéantie par des polémiques et des performances à oublier.

Six Nations : l’Italie toujours éliminée, le Pays de Galles s’impose 29-17 à l’Olimpico

11 mars 2023

Bref, tout manque un peu, et les erreurs et insécurités abondent au contraire, pour l’Italie qui se laisse battre 27-17 à l’Olimpico, revenant avec fureur mais peu de lucidité en finale après une première mi-temps catastrophique (22-3 pour les Gallois). Test de maturité raté, la pire performance est arrivée, peut-être pas par hasard, face au plus faible des adversaires. Car c’est une chose de bien jouer, de récolter les compliments même dans la défaite. Une autre victoire quand c’est obligatoire. Les mots après le match à Casa Italia dégoulinent évidemment de déception et de frustration.

“En ce moment, nous manquons de mentalité de gagnant”, admet Michele Lamaro, le capitaine. «Celui qui vous fait ramener des matchs à domicile même des jours comme celui-ci, où vous ne pouvez rien faire. Nous y avons travaillé, mais cela continue. Mais j’espère que nous le trouverons. On n’a pas été précis, on a encaissé deux cartons jaunes, j’ai même essayé de parler à l’arbitre pour lui demander quel critère il avait, mais on n’a pas trouvé de solution.

Maintenant, nous devons nous concentrer sur ce que nous pouvons contrôler. Je ne pense pas que le Pays de Galles soit plus faible que les autres équipes, nous étions sous-performants, mais nous avons eu des occasions. Pour fonctionner, notre plan de jeu a besoin d’exécutions parfaites, aujourd’hui nous avons perdu beaucoup de ballons, et en défense nous en sommes au même point que dimanche dernier : si tu prends 30 points à ce niveau, tu ne gagnes pas ».

En réalité, c’est un pas en arrière : avec l’Irlande, qui est décidément plus forte que le Pays de Galles, nous étions plus convaincus malgré l’impact vert. Et même comparé aux matchs contre la France – pour l’instant le meilleur – et contre l’Angleterre, c’était une Italie moins convaincante.

“Nous avons concédé trop d’essais mous, trop d’essais faciles”, explique l’entraîneur Crowley. « Nous n’avons pas réussi à faire ce pour quoi nous nous sommes entraînés. On s’est créé des occasions mais on ne les a pas finalisées. Il faut être plus prudent, en ce moment il y a de la frustration ».

Au vu du dernier match, celui du 18 mars à Edimbourg avec l’Ecosse – qui tentera de rouvrir le tournoi demain en accueillant l’Irlande à Murrayfield – un petit tremblement de terre pourrait survenir, avec Alessandro Fusco (aujourd’hui très convaincant lorsqu’il a succédé à Varney ) propriétaire dans un terre-plein dans lequel ni Varney ni Garbisi n’ont brillé. «Fusco a bien joué, il nous a donné beaucoup d’options», concède l’entraîneur. “Ce sera une décision difficile.”

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