Le PSOE maintient sa décision d’exercer son pouvoir de veto pour bloquer l’initiative de son partenaire.
Le PSOE continue de défendre l’imposition du salaire minimum interprofessionnel (SMI) à l’impôt sur le revenu (IRPF) après l’augmentation de janvier.Le parti est déterminé à empêcher le Congrès d’approuver une mesure contraire. Sumar, partenaire minoritaire du gouvernement de coalition, insiste pour que le SMI soit exonéré d’impôt et se montre prêt à lever un éventuel veto des socialistes, même en faisant une alliance avec le PP au sein du Bureau du Congrès.Des sources du ministère des Finances ont confirmé qu’elles maintenaient leur position concernant le SMI et qu’elles avaient l’intention de bloquer la loi présentée par Sumar visant à imposer leur critère et à ce que le SMI paie des impôts. De leur côté, des sources de Sumar ont répliqué que, le cas échéant, elles lèveraient ce veto avec leur vote au Bureau du Congrès, bien qu’elles préféreraient parvenir à un accord au sein du gouvernement.L’aile socialiste de l’exécutif rappelle depuis plusieurs semaines qu’elle a la capacité de mettre son veto,car il s’agit d’une initiative législative qui représente un manque à gagner pour les finances publiques (environ 2 milliards d’euros que le gouvernement cesserait de percevoir). Ils ont confirmé qu’ils avaient l’intention de poursuivre ce plan et qu’ils ne céderaient pas aux exigences de Sumar.Le partenaire minoritaire a immédiatement répliqué et réitère sa volonté de lever le veto du ministère des Finances avec son vote au Bureau du Congrès sur sa proposition de loi visant à exonérer le salaire minimum d’impôt. Ils ne veulent pas aller jusque-là et épuiseront toutes les options pour tenter de parvenir à un accord au sein du gouvernement.
Sumar distingue sa proposition de loi de celles présentées sur le même sujet par le PP et Podemos, qui, selon lui, ne corrigent pas le problème de fond. Selon lui, l’initiative qui devrait être traitée est la sienne, bien qu’il ne s’opposerait pas à prendre en considération les autres lois si des amendements pouvaient ensuite être introduits.
Ils ont assuré qu’ils ne négociaient pas avec le PP en vue d’aligner leurs votes au Bureau du Congrès.L’union des deux formations permettrait de renverser le veto du ministère des Finances.
Le groupe plurinational fait valoir que la rupture des deux forces gouvernementales au Bureau ne serait pas un drame, étant donné que Sumar et le PSOE sont des partis autonomes et qu’ils ont déjà eu des désaccords ponctuels sur d’autres questions. Ils sont déterminés à défendre partout le fait que les travailleurs qui perçoivent le SMI ne paient pas d’IRPF, car ils considèrent cela comme une injustice et une erreur alors que l’Espagne a actuellement un « trou fiscal » dans la charge fiscale que supportent les grandes fortunes et les revenus élevés.
Ils ont également clairement indiqué qu’ils allaient épuiser toutes les voies de négociation avec le ministère des Finances pour tenter de parvenir à un accord, même s’ils pensent que la première vice-présidente n’est pas disposée à négocier. Ils garantissent que la stabilité du gouvernement ne sera pas affectée même si ce choc avec le PSOE se produit.
Les socialistes soutiennent que le SMI a tellement augmenté ces dernières années, depuis que Pedro Sánchez est à La Moncloa, qu’il doit payer des impôts. Ils avertissent que si ce n’est pas le cas, il sera impossible de continuer à l’augmenter dans les années suivantes.
Le gouvernement dispose de 30 jours à compter de sa publication au Bulletin officiel de la Chambre pour répondre et indiquer au Congrès s’il s’oppose à ce qu’une initiative soit traitée. La proposition de loi de Sumar visant à exonérer le SMI d’impôt a été publiée le 21 février.
Le PSOE et Sumar : Un bras de fer sur l’imposition du SMI
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Le gouvernement espagnol est confronté à une crise politique majeure concernant l’imposition du salaire minimum interprofessionnel (SMI). Le PSOE, parti socialiste au pouvoir, maintient son veto sur une proposition de loi de Sumar, son partenaire minoritaire au sein de la coalition gouvernementale, visant à exonérer le SMI de l’impôt sur le revenu (IRPF).
Le point de désaccord : l’imposition du SMI
Le PSOE défend l’imposition du SMI, arguant que les augmentations conséquentes de ces dernières années justifient cette mesure et qu’une exonération empêcherait de futures augmentations. L’exonération représenterait un manque à gagner pour les finances publiques estimé à environ 2 milliards d’euros. Sumar, en revanche, considère l’imposition du SMI comme injuste, notamment au vu du “trou fiscal” affectant les grandes fortunes et les hauts revenus.
Les positions des partis
| Parti | Position sur l’imposition du SMI | Action envisagée |
|————-|————————————|————————————–|
| PSOE | Pour l’imposition | Maintient son veto |
| Sumar | Contre l’imposition | Prêt à lever le veto via une alliance avec le PP si nécessaire |
La menace d’une alliance Sumar-PP ?
Sumar a clairement indiqué qu’il pourrait lever le veto du PSOE en s’alliant avec le Parti populaire (PP) au Bureau du Congrès. cependant,Sumar précise ne pas négocier avec le PP et privilégier un accord au sein du gouvernement. Le PSOE assure que la stabilité du gouvernement ne sera pas compromise, même en cas de désaccord persistant.
FAQ
Q : pourquoi le PSOE maintient-il son veto ?
R : Pour des raisons budgétaires, estimant que l’exonération du SMI coûterait environ 2 milliards d’euros aux finances publiques et rendrait unfeasible de futures augmentations du SMI.
Q : Quelles sont les conséquences possibles de ce conflit ?
R : Une alliance Sumar-PP pour surmonter le veto du PSOE, ce qui pourrait fragiliser le gouvernement. Négociations continues entre les deux partis au sein du gouvernement restant l’option privilégiée.
Q : Quel est le délai pour une décision ?
R : le gouvernement dispose de 30 jours à compter de la publication de la proposition de loi au Bulletin officiel de la Chambre pour répondre. La proposition a été publiée le 21 février.