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Somnolence et démence : un risque doublé selon une étude

by Nouvelles

L’augmentation de la somnolence double le risque de démence, selon une étude.

Une analyze récente suggère que les femmes octogénaires qui éprouvent une somnolence croissante avec le temps ont un risque double de développer une démence par rapport à celles dont les habitudes de sommeil sont stables.

Environ 44 % des femmes ont montré des habitudes de sommeil stables pendant l’étude.Un autre groupe, représentant 34,9 % des participantes, a été classé comme ayant un sommeil nocturne déclinant, avec une diminution de la qualité du sommeil nocturne et de légères augmentations de la sieste diurne. Le dernier groupe, composé de 21,3 % des femmes, a connu « de fortes augmentations de la durée et de la qualité du sommeil diurne et nocturne », selon les chercheurs.

Globalement, 93 femmes, soit 12,7 % des participantes, ont développé une démence pendant la période d’étude. Celles qui appartenaient aux groupes présentant un sommeil nocturne déclinant ou de fortes augmentations de la durée et de la qualité du sommeil avaient un risque deux à trois fois plus élevé de développer une démence que les femmes dont le sommeil était stable.

Après ajustement des données en fonction de facteurs démographiques tels que l’âge, le niveau d’éducation, l’origine ethnique et certaines conditions médicales, les chercheurs ont constaté que les femmes du groupe à la somnolence accrue avaient un risque de démence double par rapport à celles dont le sommeil était stable. L’association entre le sommeil nocturne déclinant et la démence était moins marquée après ajustement des données.

L’étude ne prouve pas que l’augmentation de la somnolence cause la démence.Cependant, les chercheurs affirment que cette association peut indiquer que les changements dans le sommeil au fil du temps révèlent qu’une femme présente un risque plus élevé de démence.

Plus de 90 % des participantes à l’étude étant des femmes blanches, les chercheurs soulignent la nécessité d’approfondir les recherches pour déterminer si la même association existe chez les femmes non blanches.

Dans un éditorial accompagnant l’étude, un groupe de chercheurs spécialisés dans le sommeil, qui n’ont pas participé à l’étude, affirment qu’elle devrait servir de signal d’alarme.

Il est temps de reconnaître l’impact des troubles du sommeil sur la démence.

Somnolence accrue et démence : Ce que révèle une étude récente

Une étude récente suggère un lien significatif entre l’augmentation de la somnolence et le risque de démence, particulièrement chez les femmes octogénaires.

Résumé de l’étude

L’étude a suivi des femmes octogénaires pour examiner les habitudes de sommeil et leur lien avec le développement de la démence. Les principaux résultats sont les suivants :

Somnolence accrue et risque de démence doublé : les femmes ayant une somnolence accrue avec le temps ont un risque double de développer une démence par rapport à celles dont les habitudes de sommeil sont stables.

Groupes de sommeil et risque de démence :

Environ 44 % des femmes avaient des habitudes de sommeil stables.

34,9 % ont montré un sommeil nocturne déclinant.

21,3 % ont connu de fortes augmentations de la durée et de la qualité du sommeil diurne et nocturne.

Risque de démence accru : Les femmes appartenant aux groupes avec un sommeil nocturne déclinant ou de fortes augmentations de la durée et de la qualité du sommeil avaient un risque deux à trois fois plus élevé de développer une démence.

Importante : L’étude n’a pas prouvé que la somnolence cause la démence,mais que les changements de sommeil avec le temps pourraient révéler un risque accru.

Tableau récapitulatif des résultats

| Groupe | Pourcentage des participantes | Risque de démence (comparé au sommeil stable) |

| :—————————————————– | :————————— | :——————————————- |

| Sommeil stable | 44 % | Normal |

| Sommeil nocturne déclinant | 34,9 % | 2 à 3 fois plus élevé |

| Fortes augmentations de la durée et qualité du sommeil | 21,3 % | 2 à 3 fois plus élevé |

| Somnolence accrue | N/A | Double |

FAQ – Questions fréquemment posées

Q : L’étude prouve-t-elle que la somnolence cause la démence ?

R : Non, l’étude ne prouve pas de lien de causalité.Elle suggère une association* entre l’augmentation de la somnolence et un risque accru de démence.

Q : Qui a participé à l’étude ?

R : Principalement des femmes octogénaires.

Q : L’étude est-elle applicable à tous les groupes ethniques ?

R : L’étude a été menée principalement auprès de femmes blanches. Les chercheurs soulignent la nécessité d’autres recherches pour vérifier les résultats chez d’autres groupes ethniques.

Q : Que signifie “somnolence accrue” ?

R : Cela signifie une augmentation de la sensation de fatigue et de l’envie de dormir pendant la journée.

Q : Pourquoi l’étude est-elle importante ?

R : elle met en évidence l’importance des troubles du sommeil et des changements de sommeil comme potentiels indicateurs de risque de démence.

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