GAIA a fait réaliser l’enquête pour son trentième anniversaire par l’agence d’études de marché Ipsos, qui a recueilli en avril de cette année des interviews en ligne auprès de 1.650 Belges, répartis dans toutes les provinces. Cela montre que sept Belges sur dix sont (très) préoccupés par la souffrance animale, et plus de neuf sur dix sont au moins “un peu préoccupés”.
Bien que 64 % des personnes interrogées affirment que la législation sur le bien-être animal s’est améliorée ces dernières années, 74 % pensent que la législation devrait être plus stricte. Pour huit compatriotes sur dix – dont 86 % âgés de 18 à 36 ans – les dirigeants politiques doivent agir davantage en faveur des droits des animaux.
Il est également frappant que, par rapport aux Flamands et aux Bruxellois, les Wallons attachent plus d’importance à la dignité des animaux, à la lutte contre la souffrance animale et à une législation plus stricte en la matière.
De plus, l’enquête montre clairement que quatre Belges sur dix trouvent problématique l’abattage d’animaux à des fins médicales et de recherche scientifique. Presque autant de Belges sont de cet avis pour la production de viande, tandis que tuer des animaux pour des raisons économiques agricoles est également un problème pour 46 pour cent.
Pour les trois quarts de la population flamande, les cages (en batterie) pour poules pondeuses devraient être interdites. Il y a déjà une interdiction en Wallonie.
