Sophia Kleinherne de l’Eintracht Francfort dans une interview sur les études et le sport

Dans une interview, la joueuse nationale Sophia Kleinherne parle de la compatibilité des études, de l’armée et du football, des différences financières entre les femmes et les hommes – et de ce qu’elle conseille aux jeunes filles de faire.

Mme Kleinherne, vous jouez au football, étudiez et êtes dans l’armée – comment combinez-vous toutes ces choses ?

En fait, je le gère assez bien parce que je peux établir mes propres priorités. J’ai commencé l’enseignement à distance juste après l’obtention de mon diplôme. Il était important pour moi de construire un deuxième pilier à côté du football. J’ai obtenu cela d’une part par la Bundeswehr, mais d’autre part aussi par l’enseignement à distance. Je peux programmer mes examens moi-même et les concevoir individuellement ; Quand est-ce que je veux faire plus pour l’université, quand est-ce que je veux faire moins. Il est important pour moi que le football n’en souffre jamais – quoi que je fasse. Le football est et sera toujours mon numéro un, ma priorité actuelle. Je construis une vie autour de ça qui me sécurise financièrement et dans ma tête c’est autre chose que le foot 24/7. La Bundeswehr est avant tout une sécurité financière. Les responsables nous ont apporté un soutien financier à une époque où il n’était pas encore évident de pouvoir vivre du football féminin et ils nous ont déjà ouvert des portes après nos carrières. L’entraînement de base que nous y faisions était adapté à nous, les athlètes. Cela signifie que ce n’était « que » quatre semaines, sinon la formation de base prend trois mois. A l’époque où je faisais ma formation, je ne manquais de rien côté sport à l’Eintracht. Cela s’intégrait parfaitement à mes vacances d’été et à mon plan individuel.