2024-11-04 19:59:00
Depuis le 29, SOS DESARECIDOS a reçu un total de 3.000 communications, certaines répétées en faisant référence à la même personne, et a téléchargé sur son site Internet, une fois les données fournies vérifiées, environ 70, dont une vingtaine ont été désactivés lorsque les personnes semblaient mortes et, dans trois cas, lorsqu’elles ont été retrouvées vivantes. Certains appels visaient à demander des informations sur les institutions à contacter et sur d’autres sujets.
C’est ce qu’a déclaré à LA RAZÓN Joaquín Amills, président de cette organisation, qui n’a pas ménagé ses critiques à l’égard du ministère de l’Intérieur quant à l’opacité qu’il maintient dans ce dossier, ce qui contribue à créer le chaos et l’agitation parmi les personnes affectées et dans la population en général.
Selon lui, le département dirigé par Marlaska n’a pas su utiliser les ressources dont il dispose, qui sont nombreuses, et, à titre d’exemple, il souligne qu’on ne comprend pas pourquoi, dès le premier instant, un téléphone central avec 100 lignes téléphoniques pour que les personnes concernées puissent appeler pour signaler une disparition. “Ils ont les moyens de vérifier en quelques heures les données qui leur sont fournies et ainsi de compter le nombre réel de personnes touchées par DANA dont la situation est inconnue.”
«En réalité, ils ne disposent pas du nombre réel de disparitions, même si s’ils avaient fait les choses correctement dès le début, ils l’auraient déjà et pourraient le communiquer aux personnes concernées et à l’opinion publique, car, en ne le faisant pas, Le chaos et la confusion sont encouragés. Toutes les raisons qu’ils avancent pour ne pas donner l’information ne sont que des excuses qui ne tiennent pas.»
SOS DESAPARECIDOS a reçu des appels, des alertes sur les réseaux sociaux, des emails, etc., même d’Amérique Latine. Il insiste sur le fait que si le ministère de l’Intérieur avait fourni les données dès le premier jour, le malaise de la population ne serait pas si grand.
Il n’épargne pas non plus les critiques sur la lenteur du déploiement des forces armées et sur le fait qu’il se fait petit à petit. “Dès le premier jour, un contingent de milliers de soldats équipés de cuisines et d’hôpitaux de campagne aurait dû être envoyé.”
Quant aux pompiers, il en va de même et il cite ceux de sa province, Almería, qui a disposé de deux groupes d’alerte et, finalement, on n’a pas compté sur eux.
(Il y aura une prolongation)
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