Soudain désolé à tous points de vue

Die Szene des Premier-League-Spiels zwischen Manchester City und Tottenham Hotspur am frühen Samstagabend ereignete sich schon vor dem Anstoß. Rodri – Citys genialer, gegenwärtig aber schwer verletzter Mittelfeldspieler – hatte im Oktober den Ballon d’Or gewonnen. Nun präsentierte er seine Trophäe im Stadion dem Publikum, und das in einer so pompös inszenierten Show, dass man glauben konnte, man wäre aus Versehen nicht zum Fußball gegangen, sondern zu einem Schwergewichts-Boxkampf.

Neben all dem Pomp war es aber vor allem eine kleine Geste am Rande, die in dieser Situation auffiel. Citys Spieler standen vor dem Kabineneingang Spalier für Rodri, und als der gerade dabei war, den Rasen zu verlassen, schien Mittelstürmer Erling Haaland ihm zu verstehen zu geben, er möge sich doch bitte ein Trikot überziehen und sich auf seine angestammte Position begeben. Ein Witz unter Kollegen, der aber zum Ausdruck brachte, wie sehr Rodris Ausfall die Mannschaft von Pep Guardiola seit Wochen schmerzt.

In das Spiel gegen die Spurs ging City vor dem Hintergrund einer Serie von vier Niederlagen nacheinander: eine im Ligapokal, eine in der Champions League, zwei in der Premier League. Während der Woche hatte Guardiola dann seinen Vertrag überraschend um zwei Jahre verlängert, was dem Team vielleicht einen dringend benötigten Schub geben sollte. Doch der großen Rodri-Show wurden danach nur die Gäste aus London gerecht, während City im eigenen Stadion eine in so ziemlich jeder Hinsicht desolate Leistung bot. Der Spielstand beim Abpfiff lautete 0:4.

Aus dem „Krislein“, von dem die F.A.Z. noch vor dem Spiel berichtet hatte, ist dadurch eine veritable Krise geworden. Nicht nur, weil die Mannschaft zum ersten Mal seit 2006 fünf Spiele nacheinander verloren hat; nie zuvor hat Guardiola so etwas in seiner Trainerkarriere erlebt. Sondern wegen der Art und Weise, wie sie Tottenham aufspielen ließ – anscheinend ohne die Lust oder die Kraft, sich gegen das drohende Debakel zu stemmen.

Cela était évident non seulement dans les buts – Tottenham marquait 1-0 sans pratiquement aucune résistance – mais aussi dans des situations de jeu apparemment sans importance. Dans une scène de la première mi-temps, l’attaquant de Tottenham Dominic Solanke a glissé pendant la préparation, mais a eu suffisamment de temps pour se relever et passer le ballon calmement.

Cela aurait été impensable en début de saison. “Nous avons toujours été une équipe stable qui a laissé peu d’occasions”, a déclaré Guardiola par la suite : “Notre jeu était basé sur le contrôle. Mais c’est précisément ce contrôle que l’équipe a perdu.”

Cela a beaucoup à voir avec la blessure de Rodri. En tant que bouclier protecteur devant la dernière ligne de défense, en tant que relais dans la préparation du jeu et en tant que leader lors du pressing, l’Espagnol est apparemment loin d’être remplaçable pour City – malgré une équipe pleine à craquer. avec qualité.

Sans la présence du stratège d’1,91 mètre au milieu de terrain défensif, l’équipe semble parfois désorganisée, vulnérable aux contre-attaques adverses et définitivement déstabilisée mentalement. Un fait auquel Guardiola a fait allusion lorsqu’il a déclaré : « Nous jouons avec un peu de négativité dans notre esprit. » Le football est toujours une question de « sentiment d’humeur », et cela devient plus trouble à chaque défaite.

L’équipe et Pep Guardiola n’ont pas beaucoup de temps pour se ressaisir, parler des problèmes et travailler ensemble sur une solution. Ce mardi, le Feyenoord Rotterdam se rendra à Manchester en phase de groupes de la Ligue des champions et dimanche, City se rendra chez le leader du championnat, le FC Liverpool, en championnat.

Le duel entre le premier et le second arrive à un mauvais moment pour City. Mais Guardiola ne veut de toute façon pas parler de championnat. “Nous ne sommes pas en mesure de réfléchir à ce qui va se passer à la fin de la saison”, a-t-il déclaré samedi. « Si nous ne gagnons pas au final, c’est parce que nous ne le méritons pas. »