Jamais, depuis 2015-2016, le Stade Rochelais n’avait compilé autant de défaites – 11 – en Top 14 après 21 journées. C’est dire si son exercice en cours laisse perplexe. Et pourtant, son total de points (52) à cinq journées de la fin le place dans des eaux proches de 2021-2022 (54) et 2018-2019 (52), des saisons terminées à la 5e place et respectivement en barrage et en demie, à chaque fois contre Toulouse.
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Jamais, depuis 2015-2016, le Stade Rochelais n’avait compilé autant de défaites – 11 – en Top 14 après 21 journées. C’est dire si son exercice en cours laisse perplexe. Et pourtant, son total de points (52) à cinq journées de la fin le place dans des eaux proches de 2021-2022 (54) et 2018-2019 (52), des saisons terminées à la 5e place et respectivement en barrage et en demie, à chaque fois contre Toulouse.
L’opportunité d’être encore en course pour la qualification, le club à la caravelle la doit à sa collection de bonus (12), dont la moitié récoltée à Marcel-Deflandre (5 offensifs et 1 défensif). Au cœur d’une saison compliquée, l’enceinte de 16 700 places est un vrai refuge pour les Maritimes, qui n’y ont pour l’instant perdu qu’un match (contre Castres, juste après la Coupe du monde). Cela ne leur était arrivé qu’une fois depuis leur première place, en 2017. Et ce dimanche, contre des Toulonnais en forme et qui les devancent de 3 points, ils ont bien l’intention de profiter de l’impact de leurs supporters.
« Un peu tristounet »
Un atout d’autant plus fort – et dont elle n’a plus bénéficié depuis le 30 mars – que La Rochelle était, avec Toulouse, la seule équipe du top 6 ayant encore trois rencontres à jouer chez elle avant ce week-end (elle accueillera Pau et le Racing). Bien sûr, faute de gagner plus à l’extérieur – un seul succès, à Pau –, les Jaune et Noir seront une nouvelle fois sous pression devant leur public. Ils le savent mais préfèrent se concentrer sur un aspect plus festif : la réception du RCT correspond au 90e match de suite à guichets fermés à Deflandre et à la 200e sortie de Levani Botia sous le maillot jaune et noir.
« J’ai cru comprendre que le Bouclier de Brennus était assez important car il n’a jamais été soulevé »
« C’est bien d’avoir des événements comme ça pour un match aussi important, face à une grosse équipe, un concurrent direct. On a besoin d’un match qui nous remette un peu dans le droit chemin, qui nous redonne un peu confiance et le sourire. Parce que ça fait quinze jours que c’est un peu tristounet », confie Sébastien Boboul.
Usure
Au-delà de l’émotion et la fatigue générée par la Champions Cup et l’élimination en quart de finale chez le Leinster, « je ressens une usure physique et mentale après les trois saisons qu’on vient de passer, où l’on a joué tous les matchs possibles jusqu’au bout, avec une Coupe du monde au milieu pour des internationaux qui n’ont pas eu de vacances… », indique l’ancien arrière. Aussi, « plutôt que de se dire qu’on est dos au mur, on est concentrés sur le fait de retrouver de l’allant et ce qui a fait notre force les années précédentes, de l’enthousiasme et du plaisir. C’est ce qu’il y a eu cette semaine à l’entraînement. »
« Si l’on gagne les 8 derniers, nous serons champions de France »
« La désillusion de la Coupe d’Europe a laissé des traces, je pense que les mecs sont très revanchards. Et puis j’ai cru comprendre que le Bouclier de Brennus était assez important car il n’a jamais été soulevé, lance Teddy Iribaren, demi de mêlée arrivé du Racing 92 en 2023. Tout le groupe a soif de victoires et de titres. Et, de toute façon, on ne fait pas des saisons si longues pour être en vacances début juin… »
« On n’a jamais gagné plus de deux matchs d’affilée en Top 14 ? Je ne savais pas. Mais si l’on gagne les 8 derniers, nous serons champions de France, personne ne s’occupera de ce qui s’est passé avant. C’est aussi simple que ça, calcule Dillyn Leyds. C’est la première fois que nous pouvons nous concentrer uniquement sur ça. » L’arrière sud-africain fait allusion aux deux week-ends « libérés » par la Champions Cup et dont les Maritimes n’avaient pas bénéficié en 2019 et 2021, notamment. De quoi enfin bâtir des certitudes jusqu’ici absentes ? Le choc face à Toulon dira beaucoup des possibilités rochelaises.
2024-04-28 08:00:00
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