SpaceX accuse un régulateur californien de limiter ses décollages pour des raisons politiques

Ce contenu a été publié le 16 octobre 2024 – 19:47

New York, 16 octobre (EFE).- La société aérospatiale SpaceX, fondée par Elon Musk, a accusé un organisme de réglementation des activités sur la côte californienne de limiter ses lancements de fusées, prétendument pour des raisons politiques.

Selon le procès intenté par SpaceX contre la California Coastal Commission ce mardi devant le tribunal fédéral de Los Angeles, l’agence a “puni une entreprise pour les idées et déclarations politiques de son plus grand actionnaire et PDG”, Elon Musk. .

Concrètement, l’entreprise accuse la Commission, qui réglemente l’utilisation des terres et de l’eau dans la zone côtière de l’État, d’avoir tenté de réglementer les programmes de lancement spatial sur la base de Vandenberg, une enclave fédérale, avec un exemple qui l’affecte. .

La société indique que les Forces aériennes du Département d’État ont proposé d’augmenter le nombre de lancements que SpaceX peut effectuer depuis cette base de 36 à 50, pour lesquels l’entreprise avait besoin d’une autorisation de la Commission, qui a été soumise au vote.

Le 10 octobre, un comité de la commission a refusé cette autorisation et, selon la plainte, ses membres « ont expressément déclaré que leur décision n’était pas fondée sur des préoccupations concernant l’impact sur les ressources côtières, mais sur les idées politiques d’Elon Musk ». .

La commissaire Gretchen Newsom – qui n’a aucun lien avec le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom – est citée, entre autres, parlant des « mensonges politiques » de Musk à propos de l’ouragan Helene.

Le procès de près de 300 pages indique également que la commission a par la suite approuvé le lancement par un autre opérateur spatial commercial de jusqu’à 60 fusées par an à partir de la même base en acceptant que son programme fasse partie d’une activité fédérale.

Musk, qui pendant des années a choisi de rester en dehors de la politique, a déclaré l’année dernière son soutien ouvert à l’ancien président et candidat républicain Donald Trump, et est même devenu un donateur important de sa campagne.

Dans son compte X, l’homme d’affaires, qui est l’homme le plus riche du monde, a appelé hier à la démission des membres de la commission et les a accusés de violer le premier amendement, qui inclut le droit à la liberté d’expression, et qui est défini en tant que paladin.

Les affirmations de SpaceX sont que la justice déclare le programme Falcon 9 « activité d’une agence fédérale » afin qu’il n’exige pas de certifications, interdise à la Commission de le réglementer, paie les frais de litige et « autres compensations », entre autres. EFE

nqs/fjo/annonces

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