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Spalletti : « Il faut une Italie moins belle mais plus concrète contre les Croates. Des matches comme ceux-là entrent dans l’histoire. »

Spalletti : « Il faut une Italie moins belle mais plus concrète contre les Croates.  Des matches comme ceux-là entrent dans l’histoire. »

2024-06-24 19:02:49

Leipzig – Peut-être moins beau, un peu plus concret et, espérons-le, nuancé. Luciano Spalletti lance son troisième Euro-Italie, celui qui n’aura pas d’épreuves d’appel. Ce soir à Leipzig contre la Croatie le carrefour de notre championnat d’Europe. Pour atteindre les huitièmes de finale comme deuxièmes du groupe B, il suffit d’un match nul, en évitant également les risques de la simultanée Espagne-Albanie, les Ibères étant déjà qualifiés premiers après nous avoir battus. Attention aux Croates, qui seront plus nombreux dans les tribunes de la Red Bull Arena et sur le terrain emmenés par des champions peut-être plus très jeunes, mais de vrais phénomènes, comme Modric, 39 ans, sans oublier les différents Kovacic, Pasalic, Perisic et Gvardiol (qui si le presque Guardiola le voulait à Manchester City, ça doit vouloir dire quelque chose…). Et puis Spalletti lance l’Italie concrète, qui devra démontrer qu’elle a surmonté le traumatisme ibérique : Di Marco récupéré, espace entre les titulaires à Darmian, peut-être Cristante, et Retegui comme avant-centre, même si plus d’un émet même l’hypothèse d’un changement de formation et la défense à trois. Le reste devra être fait par la volonté et par le groupe, précise l’entraîneur, qui essaie de donner le courage de ne pas faire de calculs et de ne pas trop penser à ces deux points d’avantage qui compteront vraiment très peu ce soir.

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Aucun calcul

«C’est un match très important, il ne faut pas penser qu’un match nul nous suffit», explique l’entraîneur flanqué de l’un des leaders du vestiaire, Alessandro Bastoni. « On peut changer un élément, mais pas l’idée. Je suis plus calme quand on a le ballon et je suis plus tendu quand les autres l’ont. Puis parfois on est obligé de subir le jeu de l’adversaire, c’est clair. Je l’attends avec le 4-3-3. Les Croates seront contraints de se déséquilibrer comme lors du match contre l’Albanie, où ils ont attaqué avec des armes blanches. Nous parlons d’une équipe très forte d’un point de vue technique et dans la recherche d’espaces sur le terrain.”

Quel bomber ?

Ou on le suppose, pourrait-on dire, étant donné le nombre peu encourageant de nos meilleurs attaquants. L’entraîneur feuillette la marguerite épineuse, mais précise qu’il a déjà choisi: «Scamacca est un joueur plus imaginatif, on peut s’attendre à n’importe quel chiffre de sa part, y compris l’erreur qu’on ne s’attend pas sur un ballon facile à gérer. Gianluca est plus instinctif et imaginatif dans ses pièces, tandis que Retegui est plus linéaire. Quand on lui donne le ballon à exploiter, il est difficile pour lui de le rater. Ce sont deux joueurs forts, sans oublier Raspadori qui sait très bien créer du lien avec l’équipe et qui est très fort techniquement.”

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Les raisons

La clé émotionnelle est celle sur laquelle l’entraîneur insiste fort, car l’équipe a besoin d’être secouée après le crash test désastreux contre l’Espagne. «Il y a des matchs qui font que votre histoire devient petite ou grande, c’est à partir de ce défi ici que vous avez alors des résultats importants sur ce que sont vos histoires. Nous avons fait des choix parce que nous sommes convaincus que nous avons affaire à des joueurs forts. Quand je suis allé aux retraites pour discuter avec eux, j’ai vu leur envie de participer, d’être là. Et cette disponibilité, cette envie, se traduit par une disponibilité à relever ces défis. Quand on fait partie de l’équipe nationale, des situations comme celle-là vous arrivent. D’après ce que j’ai vu, j’aime les comportements. C’est clair que je n’ai pas aimé le match contre l’Espagne, on l’a analysé et on en a parlé, on a pris du recul par rapport aux derniers matches. Mais quand on affronte des adversaires choisis par une équipe nationale, le niveau est toujours très élevé. Je m’attends à ce que le match contre l’Espagne nous apporte quelques leçons, même si nous avons fait un mauvais match et avons souffert de la façon dont il s’est terminé.”

Groupe uni

Et de réaffirmer, encore une fois, la positivité et la solidité du groupe bleu : « Je suis très satisfait de ce que je vois, nous n’avons pas parlé de banalités alors que ces derniers jours nous parlions d’un grand groupe. On peut faire confiance à ce groupe. Même si beaucoup sont jeunes et se retrouvent à relever ces défis extrêmes pour la première fois, ils ont la bonne attitude pour aller jouer et montrer les leçons qu’ils ont reçues.”



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