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Sport urbain : la première salle de roundnet en France ouvre à Saint-Denis

Sport urbain : la première salle de roundnet en France ouvre à Saint-Denis

Les grandes vitres en polycarbonate du dernier des sept terrains de jeu sont encore en train d’être nettoyées à la raclette quand les quatre tout premiers clients arrivent dans la salle siglée Urban Roundnet. « Café offert ! » s’exclame à leur intention Jean-Romain Sintes qui, avec ses associés, a lancé le concept ce samedi, à Saint-Denis. Un ancien atelier éclairé à 7 m de hauteur par une verrière met en lumière sur 700 m2 un sport encore peu connu en France : le roundnet, ou Spikeball, du nom du fabricant qui a rendu cette discipline populaire en particulier aux États-Unis.

« C’est la première salle du genre en France et ça n’existe pas ailleurs non plus, poursuit Jean-Romain Sintes en présentant les lieux. L’idée a germé lors d’une fête de mariage ! On avait emmené un kit pour jouer et dès qu’on a commencé, des invités sont venus nous voir, ont voulu essayer et ont adhéré. Plusieurs d’entre eux avaient ensuite acheté l’équipement. »

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La facilité d’accès du jeu, sa simplicité comme celle du matériel nécessaire expliquent le succès. Une balle en caoutchouc qui sera frappée à main nue, un filet circulaire installé au sol pour assurer les rebonds et… c’est tout : les équipes, généralement composées de deux pratiquants, peuvent commencer à se défier et surtout à s’amuser.

Dès les premiers échanges de la discipline, qui évoque un mélange de volley-ball et de tennis, les cris et les rires fusent. Arthur, 28 ans est le premier à avoir franchi le seuil de la salle ce samedi. « J’y joue depuis deux ou trois ans, explique le jeune homme venu de Paris. J’avais vu ce sport aux États-Unis, ça se pratique typiquement sur de grandes pelouses, par de belles journées. On passe de bons moments et là, j’avais envie de découvrir les terrains indoor avec mes amis. »

Le roundnet se pratique en équipe de deux, avec une balle en caoutchouc et un filet au sol, pour le rebond. LP/Claire Guédon

L’investissement s’élève à 230 000 euros pour Urban Roundnet qui souhaiterait, si ça marche, ouvrir par la suite un deuxième site en Île-de-France puis créer des franchises en province et même en Europe. « Il y a 75 000 joueurs occasionnels ou réguliers en région parisienne, et sans doute 200 000 dans tout le pays. Il y a une fédération qui s’est créée il y a un an, détaille Jean-Romain Sintes. C’est aussi très pratiqué en Belgique, en Allemagne ou aux Pays-Bas. L’avantage d’une salle, c’est qu’on peut continuer à jouer quand il fait froid, s’il pleut ou s’il fait nuit à 17 heures. »

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Dans la capitale et en banlieue, les amateurs se retrouvent de façon informelle dans les parcs publics, dans des cours, en gymnases ou sur des esplanades, comme celle du Trocadéro. « Il y a une centaine de clubs en France. Les deux plus gros sont historiquement à Paris et Toulouse », souligne Jean-Romain Sintes.

Urban Roundnet, 29 rue Calon, à Saint-Denis. Horaires et prix sur Urbanroundnet.com.

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