2024-07-19 01:16:09
Moins prestigieuses que le golf ou le football, ces disciplines olympiques réuniront pourtant 4 milliards de spectateurs. WorldTempus a identifié quatre sports et quatre marques qui sont faits l’un pour l’autre… mais qui ne se sont pas encore rencontrés.
Traditionnellement, le sponsoring horloger se concentre sur deux types de sports : les sports de haute précision et ceux à large audience. Les premiers, qui se jouent au dixième ou au centième de seconde, permettent aux marques de promouvoir la précision de leurs chronomètres. Les seconds sont un moyen de toucher le plus large public possible. Le jackpot se situe à l’intersection de ces deux cercles : la Formule 1, par exemple, mesurée au 1/100ème et dont l’audience se mesure en dizaines de millions de téléspectateurs.
Plumes orphelines
Mais il existe des disciplines… qui n’appartiennent à aucun de ces cercles. Trop lentes ? Trop discrètes ? Pas toujours. Comment expliquer que le badminton n’ait pas de sponsor horloger, alors que la fédération internationale fête cette année ses 90 ans et que son moteur se trouve en Chine, un immense marché horloger ? Ce dont les badminteurs ont besoin, c’est d’une montre ultra-légère et surtout résistante aux G. Peut-être que l’Aïkon #TIDE de Maurice Lacroix, avec son bracelet recyclé infaillible et son mouvement à quartz, pourrait être la montre de badminton idéale !
Aikon #TIDE © Maurice Lacroix
Que fais-tu ici ?
On s’étonne de constater la même absence pour le Canoë-Kayak, qui compte également deux épreuves aux JO (sprint et slalom). La discipline n’a pas de sponsor horloger. Pourtant, une marque avec une très grande résistance à l’eau, à la pression et aux chocs serait la bienvenue. Un rôle sur mesure pour une Ralf Tech WRC peut-être. De plus, avec 100 000 heures d’autonomie, les athlètes des deux disciplines pourraient disputer plusieurs éditions des JO… avec la même montre !
WRC © Ralf Tech
Oeil de bœuf
L’absence de sponsor horloger pour le tir à l’arc est encore plus surprenante : non seulement c’est une discipline de haute précision, mais elle puise ses racines au Japon, nation horlogère s’il en est. Pour une maison comme Patek Philippe, qui a toujours entretenu des liens très étroits avec le Japon (voir la dernière exposition qui s’y est tenue, il y a tout juste un an, qui a rencontré un immense succès), le lien serait immédiat. Dans l’esprit du « less is more » japonais, la sobriété d’une Calatrava 6119, avec ses aiguilles en forme de flèche, serait idéale pour les archers.
Calatrava 6119 © Patek Philippe
Une cible marketing
Enfin, on peut regretter l’absence d’horlogers impliqués dans le tir olympique, représentés par la Fédération Internationale de Tir Sportif. Et pourtant, en matière d’ultra-précision, de concentration et de maîtrise, cette discipline est reine. Trop sulfureuse ? Pas pour ArtyA. L’atelier genevois a déjà produit plusieurs modèles dédiés au monde de la balistique. La bien nommée Son of a Gun semble avoir été conçue pour l’occasion. Alors, quid d’un modèle olympique ?
Roulette Russe Bleue NanoSaphir Chameleon © ArtyA
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