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Sreymom : L’héroïne de la migration et de l’éducation au Cambodge

by Nouvelles

environ 1,3 million de Cambodgiens travaillent à l’étranger, contribuant de manière significative à l’économie de l’asie du Sud-Est. Les femmes représentent près de la moitié des 10 millions de migrants de la région, constituant une force économique essentielle grâce aux envois de fonds qui soutiennent les familles et les communautés. Cependant, le manque d’informations et de soutien essentiels compromet souvent les avantages potentiels de la migration.

L’expérience d’une ancienne travailleuse migrante cambodgienne met en lumière les problèmes rencontrés par beaucoup.

« J’ai rencontré des toughés lors du passage d’un emploi à un autre »,se souvient-elle. « Au début, je pensais que changer d’emploi conduirait à des environnements de travail plus sûrs et moins exigeants. Cependant, la réalité était tout autre, et les difficultés ont empiré à chaque changement d’emploi.Nous n’avions pas d’autre choix que d’accepter ces emplois difficiles et dangereux.»

Elle a passé 12 ans à voyager entre le Cambodge et la Thaïlande pour travailler, où elle a constaté le contraste frappant entre les opportunités promises et les dures réalités.

« Lors de ma première migration, je ne connaissais pas la langue », se rappelle-t-elle. « Je travaillais comme saigneuse d’hévéas. Nous ne savions pas quand nous serions payés,ni rien d’autre. Nous n’osions pas demander parce que nous ne connaissions pas la langue. Ainsi, pendant les cinq premiers mois, nous n’avons reçu aucun salaire du patron. »

Sans documents légaux et confrontée à des barrières linguistiques, elle a enduré des mois de travail non rémunéré.

L’isolement est un problème majeur pour les travailleuses migrantes.

« Il y a un fort sentiment d’isolement car beaucoup ne parlent pas la langue du pays de destination et n’ont pas une compréhension approfondie de sa culture. De plus, elles ont du mal à obtenir des informations sur les services essentiels et n’ont aucun réseau de soutien, ce qui rend difficile l’obtention d’aide en cas d’abus ou de discrimination », souligne une coordinatrice de program.

Après son retour au Cambodge, elle a rejoint un réseau de pairs pour les travailleuses migrantes. Ce réseau est devenu un projet axé sur la protection des droits des femmes et des enfants travailleurs migrants au Cambodge, en Indonésie, en Malaisie et en Thaïlande.

Ces réseaux de pairs sont des systèmes de soutien essentiels pour les travailleuses migrantes à travers l’asie du Sud-Est, offrant des espaces en ligne et en personne. Ces réseaux offrent des espaces sûrs pour se connecter, partager des informations, partager des expériences, se renseigner sur les risques et accéder aux services de soutien essentiels.

« La plupart du temps,en tant que femmes travaillant dans d’autres pays,nous avons besoin d’aide pour parler à nos familles,partager nos problèmes ou trouver de l’aide pour sortir d’une situation difficile »,explique-t-elle.

Grâce à ces réseaux, les femmes acquièrent des compétences en leadership, comprennent mieux leurs droits et réduisent les sentiments d’isolement.

Grâce à ce réseau, elle a découvert une submission mobile, une ressource essentielle offrant des informations et un soutien d’urgence.

« Au début, en tant que migrante, je ne savais pas grand-chose. J’y suis allée, c’est tout. Mais cette application nous guide, peu importe où nous sommes, et fournit des numéros de téléphone que nous pouvons utiliser si nous avons des problèmes. »

Elle partage activement l’application avec sa communauté, offrant une bouée de sauvetage à ses amis et parents travaillant à l’étranger.

« Je la partage avec mes proches qui sont déjà en Thaïlande et qui manquent de soutien et d’informations. Ils adorent l’application car maintenant ils ont quelque chose sur quoi compter. »

Dans le cadre du même programme, elle a été sélectionnée pour participer à un projet de photographie participative. À l’aide de téléphones portables, elle a documenté et réfléchi à son parcours migratoire, capturant à la fois les luttes et les espoirs au sein de sa communauté. Le projet visait non seulement à recueillir des informations précieuses, mais aussi à doter les participantes de compétences en matière d’expression personnelle, de réflexion et de pensée critique.

« J’ai acquis des connaissances sur la photographie et j’ai appris à utiliser les photographies pour raconter des histoires », dit-elle.

Elle anime des dialogues communautaires sur le genre, la migration et la violence à l’égard des femmes dans sa communauté.Elle a conçu des cartes « Photo-langage » pour faciliter ces dialogues, en utilisant les photos prises par elle-même et d’autres femmes migrantes pour partager des expériences et sensibiliser.

« Je suis ravie de continuer à contribuer aux dialogues communautaires, à partager mon expérience de migration et à animer des discussions à l’aide des cartes photo-langage », partage-t-elle.

Elle a commencé à enseigner à la maternelle dans sa communauté, motivée par sa conviction que l’éducation peut prévenir la migration dangereuse.

« Les habitants de mon village sont pour la plupart pauvres, et les enfants ont du mal à poursuivre leurs études en raison de la situation familiale. Certains enfants migrent avec leurs parents. Sans éducation, ils finiront par occuper des emplois mal rémunérés ou par migrer sans papiers », explique-t-elle.

Son engagement a été reconnu.Les autorités locales l’ont informée qu’elle serait promue enseignante de maternelle officielle auprès du ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports.Aujourd’hui, elle est un membre respecté de sa communauté.

« Certaines personnes de mon village me demandent si elles doivent migrer en Thaïlande pour travailler », dit-elle.« Je leur dis que la migration est leur choix.Mais s’ils ont vraiment besoin d’y aller, ils devraient passer par une voie régulière, avec tous les documents requis, pour être en sécurité et éviter les difficultés que j’ai rencontrées. »

Sa force et ses contributions communautaires illustrent ce que le projet vise à encourager chez les femmes migrantes : reconnaître leur force innée et leur capacité à transformer leurs communautés.

« D’après mon expérience de travail avec les femmes migrantes, je les trouve vraiment extraordinaires. elles font preuve de force et de courage tout en naviguant dans leur vie. Nous devons continuer à trouver des moyens de faire entendre leur voix, de partager leurs expériences et de mettre en valeur leurs forces », dit une coordinatrice.

« J’ai eu l’occasion de devenir plus confiante et d’acquérir une compréhension plus claire de moi-même. J’ai l’impression qu’on m’a donné une voix. »

Grâce à son travail inlassable, elle autonomise les autres, garantissant que les futures générations de migrants soient mieux informées, protégées et soutenues.

le Calvaire et le Triomphe des Femmes Migrantes Cambodgiennes

Environ 1,3 million de Cambodgiens travaillent à l’étranger, contribuant significativement à l’économie de l’Asie du Sud-Est. Les femmes représentent près de la moitié des 10 millions de migrants de la région, jouant un rôle économique essentiel grâce aux envois de fonds. Cependant, le manque d’details et de soutien compromet souvent les bénéfices potentiels de la migration. L’histoire d’une ancienne travailleuse migrante cambodgienne illustre parfaitement ces arduousés.

Les Défis de la Migration

Son témoignage met en lumière les pièges auxquels sont confrontées de nombreuses femmes migrantes :

Conditions de travail difficiles et dangereuses: Elle a enduré des emplois pénibles, sans amélioration malgré les changements d’emploi.

Exploitation et non-paiement: Ignorant la langue locale lors de sa première migration, elle a subi cinq mois de travail non rémunéré.

Isolement et manque de soutien: La barrière linguistique et le manque de réseaux de soutien ont aggravé son isolement et l’ont rendue vulnérable à l’exploitation.

L’Importance des Réseaux de Soutien

Après son retour au Cambodge, elle a rejoint un réseau de pairs pour travailleuses migrantes. Ces réseaux offrent :

Un espace sûr: pour partager des expériences, des informations et obtenir du soutien.

Accès à l’information: sur les droits, les risques et les services essentiels.

Développement des compétences: en leadership et en autonomie.

L’Autonomisation par le Partage et l’Éducation

Grâce au réseau, elle a découvert une request mobile offrant de l’information et un soutien d’urgence. Elle a également participé à un projet de photographie participative,lui permettant de :

Documenter son expérience: et celle d’autres femmes.

Développer des compétences: en photographie, narration et expression personnelle.

* Sensibiliser sa communauté: à travers des dialogues communautaires et des cartes “Photo-langage”.

elle a entrepris une carrière d’enseignante, convaincue que l’éducation peut prévenir la migration dangereuse. Son implication communautaire lui a valu une promotion. Elle conseille désormais les futures migrantes à choisir la voie légale et sécurisée.

Tableau Récapitulatif

| Défis | Solutions | Résultats |

|—————————————|————————————————-|—————————————————|

| Conditions de travail précaires | Réseaux de soutien, application mobile | Emplois plus sûrs, meilleure protection |

| Exploitation et non-paiement | Information et soutien juridique | Rémunération équitable, respect des droits |

| isolement et manque de soutien | Réseaux de pairs, partage d’expériences | Sentiment d’appartenance, réduction de l’isolement |

| Manque d’information | Application mobile, dialogues communautaires | Meilleure connaissance des droits et des risques |

| Migration dangereuse | Education, sensibilisation | Choix éclairés, prévention de la migration précaire |

FAQ

Q: Quels sont les principaux dangers pour les femmes migrantes cambodgiennes ?

R: Conditions de travail précaires, exploitation, non-paiement, isolement, et absence de soutien.

Q: Comment les réseaux de soutien aident-ils les femmes migrantes ?

R: En fournissant un espace sûr, des informations essentielles, du soutien émotionnel et en développant les compétences de leadership.

Q: Quel rôle joue l’éducation dans la prévention de la migration dangereuse ?

R: L’éducation permet aux personnes de faire des choix éclairés et d’accéder à des opportunités plus sécurisées.

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