Stefan Kraft s’impose à Innsbruck devant deux Autrichiens

Ein paar Augenblicke nach seinem finalen Sprung, in dem Moment, als er wusste, dass er gewonnen hatte, breitete Stefan Kraft in seinem weißen Springeranzug die Arme aus, ohne Skier, und jubelte wie selten zuvor. Vor ihm lag der Kessel von Fans mit vornehmlich rot-weiß-roten Fahnen, sie alle feierten ihn, hinter ihm strahlte die schneebedeckte Nordkette in der Abendsonne.

Und er, Stefan Kraft, der 31 Jahre alte Veteran aus Österreichs famoser Flotte, hatte das Springen am Bergisel von Innsbruck gewonnen. Zum ersten Mal in seiner Karriere. Kraft gelang gleich noch mehr: Mit seinem Coup von Tirol, seinem zweiten Tagessieg bei der 73. Vierschanzentournee nach dem in Oberstdorf Ende Dezember, übernahm er auch die Führung in der Gesamtwertung der traditionellen Reise der Skispringer über die vier Schanzen.

Es blieb auch in Innsbruck dabei: Drittes Springen der Tournee, dritter Sieg für Österreich. Zum zweiten Mal nach Oberstdorf besetzten die Springer von Trainer Andreas Widhölzl auch das gesamte Podium: Kraft gewann knapp vor dem 26 Jahre alten Jan Hörl – die beiden trennten am Ende 1,4 Punkte, das ist umgerechnet weniger als ein Meter. Dritter wurde der 22 Jahre alte Kärntner Daniel Tschofenig, der vor Innsbruck noch die Wertung der vierteiligen Springerserie angeführt hatte. Am Samstagabend rangierte er plötzlich auf Position drei, abgefangen von Kraft und Hörl.

Cela signifie que la quatrième étape, la compétition finale à Bischofshofen dans le Land de Salzbourg, sera une finale extrêmement passionnante pour la première victoire d’un sauteur d’obstacle de la république alpine depuis dix ans. A cette époque, Kraft avait gagné et il mène désormais le classement général avec un tout petit 0,6 point d’avance sur Hörl et 1,3 point sur Tschofenig. C’est une marge incroyablement étroite avant les deux derniers vols à Bischofshofen, d’autant plus que le tremplin de saut à ski permet de parcourir de très grandes distances. Il est impossible de prédire la victoire.

Et les Allemands ? Leur nombre de participants a été réduit de moitié avant la finale. Felix Hoffmann, Adrian Tittel et Karl Geiger ont été éliminés lors de leurs duels à élimination directe. Un mauvais atterrissage avec risque de chute a coûté à Geiger une meilleure place et, en perdant le deuxième saut, il a également raté toutes ses chances au classement du tournoi.

Au vu du formidable génie autrichien, Pius Paschke n’a plus maintenu cela, sa huitième place à Innsbruck était bien trop petite pour pouvoir intervenir dans la lutte pour le prix du tour, un aigle royal. Paschke est désormais sixième au classement général, son écart avec Kraft : 39,6 points, ce qui correspond exactement à 22 mètres. Le dernier vainqueur du circuit allemand reste Sven Hannawald, qui a été le premier sauteur à quitter les quatre obstacles en tant que vainqueur lors de son triomphe en 2002.

“Chacun est créateur de sa propre chance”, a déclaré Paschke après la compétition, reconnaissant d’une part la supériorité autrichienne et d’autre part soulignant qu’il avait commis trop d’erreurs lors de ses deux sauts. Il lui manque actuellement la facilité qu’il avait avant le Tour – Paschke a remporté cinq compétitions cet hiver avant le premier moment fort de la saison.

Il a perdu le flux, l’état idéal de flottement constant dans toutes les conditions possibles : “De toute façon, c’est quelque chose qui n’arrive que rarement. Cet état est désormais évidemment transmis à l’équipe autrichienne.”

La situation avec trois grands prétendants à la victoire d’une même équipe est un élément important du relâchement général de la sélection autrichienne. “L’un pousse l’autre”, a déclaré Tschofenig après sa victoire à Garmisch-Partenkirchen le jour de l’An, et l’un soulage l’autre de la pression pour offrir à sa propre nation une victoire sur le circuit pour la première fois en dix ans.

Après son premier succès sur Bergisel, Kraft a été ému par ses propres actions. Lors de l’interview du vainqueur, il a retenu ses larmes ; sa famille était présente, “un total de 20 personnes qui sont très proches de moi”, a déclaré Kraft. Et : « Le fait d’avoir gagné ici est la réalisation d’un rêve d’enfant. »

Et samedi soir, il avait très envie de s’offrir quelque chose d’inhabituel pour des sauteurs à ski qui font particulièrement attention à leur poids : « Je vais manger des lasagnes et dans le bus de l’équipe, il va en acheter « une tournée ». lait de poule”, c’est ce qu’il a reçu samedi soir en cadeau à la veille de son triomphe. Il y a eu une grande fête, a déclaré Kraft, mais elle n’aurait lieu qu’à Bischofshofen. Après la finale de ce tournoi des quatre tremplins. Le vainqueur autrichien est aussi sûr que la localisation de la Nordkette aux portes d’Innsbruck.