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Sténose vertébrale : explications des méthodes de diagnostic – FOCUS online

by Nouvelles

2024-09-13 21:06:00

Vous souffrez de maux de dos persistants et vous soupçonnez une sténose vertébrale ? Notre article vous donne un aperçu détaillé des différentes méthodes de diagnostic – des examens cliniques et procédures d’imagerie aux tests spécialisés.

Comment diagnostique-t-on la sténose vertébrale ?

  • Antécédents du patient (anamnèse): Collecte des antécédents médicaux du patient et des plaintes actuelles.
  • Examen clinique: Effectuer une anamnèse complète et un examen physique pour déterminer les symptômes et les causes possibles.
  • Procédures d’imagerie: Utilisation de l’IRM, de la tomodensitométrie et des rayons X pour montrer la structure vertébrale en détail et identifier les rétrécissements du canal rachidien.
  • Études électrophysiologiques: Application de l’EMG et des potentiels évoqués pour évaluer la fonction nerveuse.
  • Myélographie: Un scanner à contraste amélioré pour une visualisation détaillée du canal rachidien et des structures nerveuses.
  • Tests neurologiques: Réalisation de tests neurologiques spéciaux pour évaluer la force, les réflexes et la sensibilité.
  • Enregistrements fonctionnels: Radiographies dans diverses postures pour évaluer la mobilité vertébrale et détecter les instabilités.

Comment l’anamnèse contribue-t-elle au diagnostic ?

Prendre les antécédents du patient (anamnèse) est un élément essentiel du diagnostic de la sténose du canal rachidien. Le médecin interroge en détail le patient sur ses symptômes actuels, leur apparition, leur évolution et les déclencheurs possibles. Les informations sur les problèmes de dos antérieurs, les interventions chirurgicales, les accidents ou les maladies chroniques telles que l’arthrite sont également importantes. Les antécédents médicaux permettent d’obtenir une image complète des antécédents médicaux du patient et d’exclure d’autres causes possibles des symptômes.

Un autre aspect important de l’anamnèse est l’histoire familiale. Des maladies héréditaires ou des symptômes similaires chez les membres de la famille peuvent indiquer une prédisposition génétique. Les antécédents médicaux fournissent des informations précieuses qui, associées aux résultats de l’examen physique et des tests d’imagerie, contribuent au diagnostic de sténose du canal rachidien. Un historique minutieux peut également aider à planifier la meilleure approche thérapeutique pour chaque patient.

Comment se déroule un examen clinique pour les problèmes de colonne vertébrale ?

L’examen clinique commence par l’anamnèse, au cours de laquelle le médecin pose des questions détaillées sur des symptômes tels que des maux de dos, des douleurs dans les jambes, des engourdissements et une mobilité réduite. Il vous sera également demandé si vous avez des maladies antérieures ou sous-jacentes connues, telles que la hernie discale, l’arthrose ou l’ostéoporose. Le médecin procède ensuite à un examen physique complet, au cours duquel il demande au patient de bouger le haut du corps dans différentes directions. La douleur en se penchant en arrière et le soulagement des symptômes lorsque le tronc est plié sont des signes typiques de sténose du canal rachidien.

Le médecin examine également les réflexes, la force musculaire et la sensibilité des extrémités pour identifier d’éventuels déficits neurologiques. Cet examen permet de déterminer la gravité et la localisation exacte de la sténose. L’examen clinique est une étape essentielle pour exclure d’autres maladies pouvant provoquer des symptômes similaires.

Quelle contribution l’IRM et la tomodensitométrie apportent-elles au diagnostic ?

Les techniques d’imagerie sont cruciales pour le diagnostic de la sténose du canal rachidien. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est particulièrement utile car elle fournit des images détaillées de la colonne vertébrale, révélant les nerfs, les disques intervertébraux et les vaisseaux sanguins. Cela permet une évaluation précise du rétrécissement du canal rachidien et des structures affectées. L’IRM est réalisée de préférence sans produit de contraste afin de minimiser le stress du patient.

Alternativement, la tomodensitométrie (TDM) avec produit de contraste, également appelée myélo-TDM, peut être utilisée, surtout si une IRM n’est pas possible. Cette méthode montre également des images détaillées du canal rachidien et peut identifier les hernies discales, les morceaux d’os et d’autres problèmes structurels. De plus, des radiographies peuvent être réalisées dans différentes postures (images fonctionnelles) pour évaluer la mobilité de la colonne vertébrale et identifier d’éventuelles instabilités.

Quelle est l’importance des examens électrophysiologiques ?

Des études électrophysiologiques sont utilisées pour évaluer la fonction nerveuse. Il s’agit notamment de l’électromyographie (EMG) et des potentiels évoqués. L’EMG mesure l’activité électrique des muscles et peut indiquer si les nerfs envoient suffisamment de signaux aux muscles. Ceci est particulièrement utile si l’on soupçonne que les nerfs sont endommagés ou irrités par une sténose vertébrale.

Les potentiels évoqués mesurent le temps de réaction des nerfs aux stimuli électriques et aident à évaluer la conductivité des voies nerveuses. Ces tests sont particulièrement utiles lorsque les études d’imagerie ne sont pas concluantes ou lorsque des informations supplémentaires sur l’état des nerfs sont nécessaires. Les examens électrophysiologiques complètent le diagnostic et permettent d’évaluer l’étendue des lésions nerveuses.

La myélographie est-elle nécessaire au diagnostic ?

La myélographie est un test d’imagerie spécialisé utilisé dans certains cas pour diagnostiquer la sténose du canal rachidien. Dans cette procédure, un agent de contraste est injecté dans le canal rachidien, puis des tomodensitogrammes sont effectués. Le produit de contraste permet une visualisation claire des nerfs rachidiens et de la structure de la colonne vertébrale. Cela peut être particulièrement utile pour obtenir des informations détaillées sur le degré et l’emplacement exact du rétrécissement.

La myélographie est particulièrement utile lorsque d’autres techniques d’imagerie telles que l’IRM ou la tomodensitométrie traditionnelle ne suffisent pas ou lorsque le patient présente des contre-indications à une IRM. Cette procédure peut également aider à exclure d’autres causes possibles de symptômes et permettre une planification précise d’une éventuelle intervention chirurgicale.

Quelle est la fiabilité des tests neurologiques ?

Les tests neurologiques sont un autre élément important du diagnostic de la sténose vertébrale. Ces tests évaluent la force, les réflexes et la sensibilité des extrémités affectées. Un test couramment utilisé est le test de Lasègue, dans lequel le patient est allongé sur le dos et la jambe tendue est relevée. La douleur qui survient le long de la jambe indique une irritation nerveuse pouvant être causée par la sténose.

De plus, les réflexes sont testés pour déterminer s’il y a une réponse diminuée ou excessive. Les tests de sensibilité permettent d’identifier les engourdissements ou les sensations inhabituelles (paresthésies). Ces tests fournissent des informations précieuses sur le degré et le type d’atteinte nerveuse et aident à confirmer le diagnostic et à planifier un traitement approprié.

Quelles informations les images fonctionnelles apportent-elles pour le diagnostic ?

Les radiographies fonctionnelles sont des radiographies spécialisées prises dans diverses postures pour évaluer la mobilité et la stabilité de la colonne vertébrale. Ces images peuvent être particulièrement utiles pour détecter une instabilité vertébrale pouvant être causée par une sténose vertébrale. Il sera demandé au patient de bouger le haut de son corps dans différentes directions pendant la prise des radiographies.

Ces images montrent comment les corps vertébraux interagissent les uns avec les autres et s’il existe des signes de mobilité excessive ou d’instabilité. Ils peuvent également aider à mieux comprendre les effets de la sténose sur la fonction vertébrale et à évaluer la nécessité d’un traitement chirurgical. Les images fonctionnelles complètent les autres procédures d’imagerie et offrent une vision complète des aspects structurels et fonctionnels de la maladie de la colonne vertébrale.

À propos de Tristan Bechmann

Tristan Bechmann est un scientifique du sport et entraîneur personnel spécialisé dans la réadaptation et la prévention. Il travaille à temps plein dans une clinique de réadaptation, où il accompagne les athlètes dans leur cheminement vers la guérison. Il dirige également sa propre entreprise, Sport-Bechmann, et propose aux sportifs amateurs ambitieux des entraînements individuels dans les domaines de la rééducation et de la prééducation. Titulaire d’un master en sports de compétition et d’un certificat d’entraîneur de la Confédération allemande des sports olympiques en orthopédie, médecine interne, neurologie et psychologie, il possède une vaste expertise. M. Bechmann élargit actuellement ses connaissances spécialisées grâce à une formation complémentaire de thérapeute du sport auprès de la DVGS eV et à un master supplémentaire dans le domaine de la prévention et de la rééducation.

REMARQUE importante : Il s’agit uniquement d’informations générales et ne sont pas destinées à l’autodiagnostic ou à l’auto-thérapie. Si vous soupçonnez une sténose vertébrale ou si vos symptômes s’aggravent, veuillez consulter un médecin.

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