L’ancien conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, Steve Bannon, a été libéré mercredi (30) de prison, où il était détenu depuis juillet pour entrave aux pouvoirs d’enquête du Congrès, une semaine avant les élections présidentielles américaines.
Egalement figure influente des milieux d’extrême droite en Europe, l’idéologue populiste de 70 ans a été condamné à quatre mois de prison pour avoir refusé de coopérer à l’enquête parlementaire sur l’attaque du Capitole par des partisans de Donald Trump le 6 janvier 2021. , après la défaite de l’ancien président aux élections présidentielles au cours desquelles le démocrate Joe Biden a été élu.
Sa libération tant attendue a été annoncée par plusieurs médias américains dans un contexte électoral particulièrement tendu, entre discours anti-immigration et attaques personnelles du côté républicain, Donald Trump devançant la démocrate Kamala Harris, d’une légère marge, dans les sondages.
Près de quatre mois après son incarcération dans une prison du Connecticut en juillet, Steve Bannon devrait reprendre aujourd’hui la programmation de son podcast, “War Room”, pour continuer, comme il l’a promis, à soutenir le candidat républicain.
Le retour de Steve Bannon introduit une nouvelle variable dans une course serrée qui entre dans la dernière ligne droite avant les élections du 5 novembre.
“Les partisans de Trump espèrent que Bannon pourra faire la différence au cours de la dernière semaine, en suscitant l’enthousiasme de la base du parti”, a écrit le New York Times cette semaine.
La condamnation prononcée en octobre 2022 – pour entrave aux pouvoirs d’enquête du Congrès – a été confirmée en appel le 10 mai 2024.
Le 6 janvier 2021, Steve Bannon s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump.
Ce jour-là, des centaines de partisans de l’ancien président envahissaient le Capitole, siège du Congrès américain, pour tenter d’empêcher la certification de la victoire du candidat démocrate Joe Biden aux élections de novembre 2020.
C’est dans les derniers mois de la campagne victorieuse de Donald Trump en 2016 que Steve Bannon a commencé à s’imposer en dénonçant un ordre mondial contrôlé par les élites politiques et financières.
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