Suite inoubliable : Un récit poignant sur l’amour de la musique et la transmission familiale

Suite inoubliable : Un récit poignant sur l’amour de la musique et la transmission familiale

Une semaine, un livre

Akira Mizubayashi vit à Tokyo et écrit directement en français, une langue qu’il a apprise lors de ses séjours en France. Après de nombreuses publications linguistiques, il s’est consacré depuis 2019 à trois magnifiques romans dont le dernier vient de paraître avec un titre évocateur : “Suite inoubliable”.

Inoubliables, ces trois romans le sont. Sans être vraiment annoncés comme une trilogie, ils sont parcourus par le même thème, nous pourrions dire aussi la même harmonie, l’amour de la musique constituant vraiment leur dénominateur commun.

“Ames brisées”, le premier roman, racontait la douloureuse histoire d’un enfant japonais Rei Mizusawa, qui avait assisté, caché dans une armoire, à l’arrestation de son père et de ses amis musiciens et au piétinement sauvage du violon de celui-ci par un militaire. Dans “Reine de cœur” un jeune altiste de talent était envoyé à la guerre et en revenait « l’âme brisée ». Ces personnages reviennent dans “Suite inoubliable”, toutes ces intrigues se déroulant aux mêmes époques : en 1945 dans un Japon en pleine déroute, et 70 ans plus tard en France où l’on retrouve leurs descendants.

Rei Mizusawa est devenu Jacques Maillard, un luthier d’exception qui a réussi à réparer le célèbre violon ayant appartenu à son père. Il a une élève très douée “Pamina”, qui travaille auprès de lui et l’aide à réparer « l’âme brisée » (une pièce ainsi nommée) d’un non moins célèbre instrument, un violoncelle de Matéo Goffriller créé en 1712. Une lettre, à l’intérieur, va permettre de rendre justice à de jeunes gens fauchés prématurément par une guerre inique et de reconstituer une histoire familiale bien émouvante…

Tous les thèmes chers à l’auteur s’y retrouvent : la haine de la guerre, les destins brisés, le deuil impossible, les secrets, l’importance de la transmission, de la mémoire, de toutes ces valeurs auxquelles musique et littérature servent de vecteur et de facteur d’espérance.

Un roman construit comme un récital avec des chapitres portant le nom de danses appartenant aux « suites pour violoncelle seul de Jean Sébastien Bach » On glisse, dans une langue française parfaite, d’une époque à l’autre, « d’une danse à l’autre », avec toute la délicatesse des sentiments et la poésie chères à la culture japonaise.

De notre correspondante

Françoise Ramillon

dans un article qui peut se classer haut dans Google.
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