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Supernovae : des restes potentiellement au fond des océans

by Nouvelles

Les traces de supernovae ayant atteint la Terre pourraient être plus nombreuses que ce que les scientifiques estimaient. Lors d’un sommet mondial de physique, un astronome a présenté les progrès réalisés dans l’identification des restes d’explosions stellaires au fond des océans. La science a réussi à identifier les signatures chimiques de ces événements cosmiques, qui semblent être présentes partout.

« Nous vivons dans un cimetière de supernovae », a-t-il commenté.

Le scénario dans lequel ce qui reste d’une supernova entre en contact avec la surface terrestre n’implique pas nécessairement une catastrophe planétaire. Bien que la radiation émise par une étoile en effondrement soit mortelle dans un rayon de quelques années-lumière, ces explosions perdent de la vitesse et deviennent imperceptibles avec le temps. Les particules qui en résultent continuent de voyager grâce à l’accélération initiale, jusqu’à ce qu’elles trouvent une planète ou une lune sur laquelle se déposer.

Certains de ces débris ont atteint la Terre. Une équipe a cherché pendant des décennies des méthodes efficaces pour les détecter. L’astronome a expliqué comment lui et ses collègues ont réussi à identifier une version radioactive du fer qui ne se trouve pas naturellement sur notre planète. Pour les chercheurs, ces éléments exotiques encore actifs sont la preuve de supernovae survenues dans l’histoire récente et près de la Terre.

Une étude récente suggère qu’au moins deux supernovae se sont produites près de la Terre : la première il y a trois millions d’années à une distance comprise entre 50 et 65 parsecs et la seconde il y a sept millions d’années à 100 parsecs (un parsec équivaut à 3,26 années-lumière).

Pour cette recherche, les chercheurs se sont basés sur l’analyze de sédiments d’eaux profondes et de régolithe lunaire. L’équipe a également trouvé des échantillons plus exotiques générés par des événements rares dans l’univers : des isotopes radioactifs de plutonium, un signe caractéristique d’une collision passée entre deux étoiles à neutrons, ou kilonova. Il s’agit de l’un des événements capables de libérer le plus d’énergie dans l’univers, responsable de la formation d’éléments comme l’or. Dans ce cas, la kilonova qui a produit les isotopes de plutonium est antérieure aux deux supernovae déjà étudiées.

Un groupe de travail avance une hypothèse pour expliquer la présence de ce « cocktail » d’isotopes spatiaux sur la Terre. il est possible que les débris de la kilonova se soient mélangés avec les restes de supernovae et qu’une partie de ces poussières ait atteint notre planète sous la forme d’une sorte de « pluie cosmique ».Pour vérifier leur théorie, les scientifiques ont besoin d’examiner des échantillons de régolithe qui n’ont pas été contaminés. les prochaines expéditions vers notre satellite naturel rapporteront des échantillons de ce matériau, qui pourraient être utilisés pour rechercher des isotopes de fer et de plutonium. La découverte de ces éléments représenterait une preuve supplémentaire que la Lune et la Terre sont dépositaires de restes de supernovae.

Les Supernovae : Une Pluie Cosmique sur Terre

Les traces de supernovae sur Terre pourraient être bien plus nombreuses qu’on ne le pensait. Des scientifiques ont récemment annoncé des avancées significatives dans l’identification des restes d’explosions stellaires, trouvés non seulement dans les sédiments des fonds océaniques, mais aussi sur la Lune. Comme l’a déclaré un astronome lors d’un sommet mondial de physique : « Nous vivons dans un cimetière de supernovae ».

La Découverte de Signatures Chimiques

L’équipe de recherche a identifié une forme radioactive de fer, absente naturellement sur Terre, comme preuve de supernovae relativement récentes et proches. Ces éléments exotiques,encore actifs,fournissent un témoignage concret de ces événements cosmiques. Des analyses de sédiments d’eaux profondes et de régolithe lunaire ont permis ces découvertes.

deux Supernovae et Une Kilonova

Une étude suggère au moins deux supernovae proches de la Terre : une première il y a trois millions d’années, à 50-65 parsecs, et une seconde il y a sept millions d’années, à 100 parsecs (un parsec ≈ 3,26 années-lumière). De plus, l’analyze a révélé des isotopes radioactifs de plutonium, signe d’une kilonova (collision d’étoiles à neutrons) antérieure aux supernovae.Ce phénomène, parmi les plus énergétiques de l’univers, est responsable de la formation d’éléments lourds comme l’or.

Une “Pluie Cosmique” de Débris

L’hypothèse est que les débris de la kilonova se sont mélangés à ceux des supernovae, formant une “pluie cosmique” qui a atteint la Terre et la Lune. Des échantillons de régolithe lunaire non contaminés seront analysés lors de prochaines missions pour confirmer cette théorie et rechercher d’autres isotopes de fer et de plutonium.

Tableau Récapitulatif

| Événement | Âge (millions d’années) | Distance (parsecs) | Éléments Caractéristiques |

|———————–|————————–|——————–|—————————|

| Kilonova | > 7 | Inconnu | Plutonium radioactif |

| Supernova 1 | 3 | 50-65 | Fer radioactif |

| Supernova 2 | 7 | 100 | Fer radioactif |

FAQ

Q: Les supernovae représentent-elles un danger pour la terre?

R: La radiation d’une supernova est mortelle à quelques années-lumière, mais son impact diminue avec la distance et le temps. Les débris peuvent atteindre la Terre sans catastrophe majeure.

Q: Comment les scientifiques ont-ils détecté ces traces?

R: En identifiant des isotopes radioactifs (fer et plutonium) non présents naturellement sur Terre,présents dans les sédiments océaniques et le régolithe lunaire.

Q: quelles sont les prochaines étapes de la recherche?

R: Analyser des échantillons de régolithe lunaire non contaminés pour confirmer la présence d’isotopes de fer et de plutonium.

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