Sur quels domaines scientifiques le Cluster de recherche en santé humaine de Cordoue se concentrera-t-il ?

La province de Cordoue a lancé lundi le Cluster de recherche en santé humaine visant à renforcer et valoriser les espaces de génération de connaissances en santé à Cordoue, en articulant le travail entre les secteurs public, privé et universitaire. En principe, quatre grands domaines de recherche seront développés, mais il est possible que de nouvelles propositions en ouvrent d’autres.

L’une des raisons de la création de cet outil est de parier sur la recherche en santé humaine, essentielle pour trouver des opportunités thérapeutiques permettant de contrôler les maladies ou d’améliorer la qualité de vie des patients. La génération de nouvelles technologies en la matière nous permet également de proposer des traitements nouveaux et innovants.

« La recherche clinique est un outil de progrès en science, en médecine et en santé. Nous étions à la recherche de projets et d’initiatives innovants qui favorisent ce pacte entre le public, le privé et le monde universitaire. Cette initiative offre aux entreprises, aux laboratoires, aux chercheurs et à l’État un écosystème sain pour promouvoir la recherche, générer des connaissances, des opportunités d’emploi et offrir aux patients des options de traitement », a-t-il déclaré. La voix Ricardo Pieckestaier Ministre de la Santé de Cordoue.

D’autre part, il cherche également à promouvoir la création de valeur et à créer de meilleures conditions pour la croissance des investissements dans la recherche en santé. De cette manière, l’initiative est considérée comme une politique de développement productif local qui se traduit par la création d’emplois et la naissance de nouvelles entreprises ou d’entreprises technologiques.

Science

Santé. Grâce à la bioinformatique, des chercheurs de Cordoue cherchent à accélérer un diagnostic précis des maladies rares

Sur ce point, le ministre a expliqué que des travaux ont été réalisés pour mettre à jour et réglementer la loi 9.694 qui établit le Système d’évaluation, d’enregistrement et de surveillance sanitaire (Serfis) et qui régit la recherche sur les êtres humains réalisée dans la province de Cordoue. La norme, qualifiée d’« anachronique » et d’« inefficace », a été adaptée afin de rationaliser et de débureaucratiser les processus d’investissement et d’établissement des entreprises technologiques dans la province, entre autres changements.

« Nous avons développé un cadre réglementaire visant à moderniser les processus et à protéger la sécurité des patients inclus dans les protocoles de recherche en santé humaine. Ainsi, de nombreux processus papier seront numérisés, la protection des données des patients sera plus rigide, la traçabilité des fonds utilisés pour la recherche sera intégrée et les contrôles et mécanismes de fonctionnement des comités de bioéthique seront intégrés”, a déclaré Pieckestaier.

Domaines de recherche

Concernant le fonctionnement du cluster et les principaux domaines de recherche qu’il abordera, le président de l’espace et doyen de la Faculté des Sciences Médicales de l’UNC, Rogelio Pizzi, a expliqué que quatre domaines principaux seront abordés. Premièrement, la recherche pharmacologique clinique et tout ce qui touche à l’industrie, au travail clinique et aux protocoles médicamenteux.

Un autre grand domaine sera la recherche translationnelle, une discipline visant à traduire les résultats de la recherche fondamentale au profit de la communauté. C’est-à-dire des développements fondamentaux qui feront ensuite partie de la recherche clinique visant à résoudre des problèmes biomédicaux.

La recherche en matière de santé et de politiques publiques constituera un autre domaine de travail majeur. « L’OMS et l’OPS redéfinissent et lancent à nouveau des stratégies de promotion de la santé et de prévention. Les soins primaires sont à nouveau renforcés et des investissements sont réalisés dans la prévention des maladies. D’importantes lignes de crédit internationales sont ouvertes pour promouvoir ces stratégies », a noté Pizzi.

Citoyens

Santé. Ils étudient une nouvelle approche pour réduire la mortalité due au Covid-19

Enfin, ils envisagent de développer des unités de travail en biotechnologie et en bioingénierie. Cependant, le responsable a précisé que la possibilité d’ouvrir davantage de domaines de recherche est ouverte si de nouvelles propositions apparaissent. Surtout dans l’intelligence artificielle en santé, un sujet sur lequel ils envisagent de créer une commission avec un impact transversal sur le reste des domaines.

« En tant que cluster, nous allons être une sorte de sponsors. Nous allons identifier tout problème, besoin ou axe de recherche qu’une entreprise, un groupe d’affaires ou l’industrie pharmaceutique internationale souhaite réaliser et nous chercherons à rendre possible le travail conjoint entre les secteurs”, a-t-il conclu.