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Survie médicamenteuse des patients atteints d’hidradénite suppurée traités par infliximab, adalimumab

by Nouvelles
Survie médicamenteuse des patients atteints d’hidradénite suppurée traités par infliximab, adalimumab

Albert Young MD, MAS

Crédit : LinkedIn

L’infliximab présente une survie médicamenteuse supérieure à l’adalimumab dans le traitement des patients atteints d’hidradénite suppurée (HS), selon des découvertes récentes, et les facteurs pronostiques défavorables d’échec du traitement par l’adalimumab sont l’obésité, le jeune âge, l’atteinte de l’aine et la maladie de Hurley de stade III.

Ces résultats et bien d’autres ont été présentés lors de la réunion annuelle 2024 de l’American Academy of Dermatology (AAD) à San Diego, en Californie. La recherche a été dirigée par Albert Young MD, MAS, du système de santé Henry Ford.

L’étude a été menée pour examiner les inhibiteurs du TNF-α, l’adalimumab et l’infliximab, en observant les facteurs liés à l’échec du traitement avec les deux médicaments chez les patients atteints d’HS. Young et ses collègues ont noté que de nombreuses personnes ont échoué dans leur réponse à de telles thérapies, bien que les raisons soient encore peu claires.

L’infliximab et l’adalimumab sont tous deux des médicaments biologiques fréquemment utilisés dans le traitement des patients atteints d’HS. Ces médicaments rencontrent néanmoins souvent des difficultés liées à la variabilité des déterminants de la réponse des patients à un tel traitement.

Pour combler ces lacunes dans les connaissances, les recherches de Young et de ses collègues ont évalué des individus provenant d’une clinique de référence spécialisée en HS. Ces personnes atteintes d’HS avaient été traitées pendant au moins 90 jours par l’adalimumab ou l’infliximab pour leur pathologie.

En fin de compte, l’étude a fini par être composée de 135 participants au total, et il a été démontré que ces individus avaient un âge médian de 40 ans et une fourchette de 19 à 67 ans. Les enquêteurs ont également noté que 72 % de ces sujets étaient des femmes et 45 % étaient classés comme étant d’origine ethnique noire.

L’équipe de recherche a mis en œuvre des modèles multivariés à risques proportionnels de Cox, évaluant la survie du médicament et établissant des liens avec divers éléments tels que le sexe, l’âge, les antécédents médicaux familiaux, l’indice de masse corporelle (IMC), l’origine ethnique, l’âge au moment de l’apparition de l’HS. , le stade Hurley, les habitudes liées au tabagisme, les régions anatomiques touchées et l’utilisation antérieure d’une thérapie biologique.

Parmi les 135 participants à l’étude, 117 personnes ont reçu de l’adalimumab pendant une durée médiane d’environ 304 jours (IQR : 153 458). Les enquêteurs ont constaté que 66 % de ces sujets, au cours de la première année, ont arrêté leur utilisation de l’adalimumab, en raison de l’inefficacité signalée.

Dans l’autre volet de l’étude, l’équipe de recherche a noté que 84 des 135 participants avaient reçu de l’infliximab sur une période médiane de 464 jours (IQR 299 878). L’équipe a rapporté qu’il y avait un taux d’arrêt du traitement de 22 %, résultant d’une inefficacité signalée au cours de la première année.

L’équipe de recherche a démontré que l’échec de l’adalimumab, d’une part, était lié à des facteurs tels qu’un IMC de 30 à 40 (HR 2,26). [95% CI 1.18-4.27]), IMC supérieur à 40 (HR 2,46 [95% CI 1.22-4.96]), et un âge plus jeune (HR 1,03 [95% CI 1.002-1.06] par an). Les facteurs supplémentaires signalés par l’équipe comprenaient la maladie de Hurley de stade III par opposition au stade II (HR 3,91). [95% CI 1.83-8.35]) et l’implication des zones de l’aine des participants (HR 3,87 [95% CI 1.47-10.18]).

Les enquêteurs n’ont trouvé aucune variable présentant une corrélation statistiquement significative avec l’échec du traitement par infliximab. Ce manque de facteurs prédictifs était notable, étant donné que l’étude représentait la plus grande cohorte rapportée à ce jour, bien que l’équipe ait noté les limites d’une étude rétrospective monocentrique.

Dans l’ensemble, l’équipe de recherche a souligné la supériorité apparente de l’infliximab en termes de survie au médicament par rapport aux taux de survie de l’adalimumab. L’équipe a néanmoins identifié plusieurs facteurs pronostiques défavorables différents pour l’échec de l’adalimumab, permettant ainsi une meilleure compréhension de la maladie HS et de la réponse au médicament.

Le manque de prédicteurs statistiquement significatifs de la réponse à l’infliximab par les enquêteurs a indiqué la nécessité d’informations plus nuancées. Ils ont souligné le potentiel des données sur les biomarqueurs ou les informations génétiques, ajoutant que des échantillons de plus grande taille pourraient également contribuer à leurs recherches.

Les références

  • Ghias MH, Hyde MJ et coll. Rôle de la voie du complément dans les maladies inflammatoires de la peau : focus sur l’hidradénite suppurée. J Invest Dermatol. 2020 mars;140(3):531-536.e1. est ce que je: 10.1016/j.jid.2019.09.009. Publication en ligne du 20 décembre 2019. PMID : 31870626.
  • Prens LM, Bouwman K, Aarts P et al. Survie de l’adalimumab et de l’infliximab chez les patients atteints d’hidrosadénite suppurée : une étude de cohorte en pratique quotidienne. Fr. J Dermatol. Juillet 2021;185(1):177-184. est ce que je : 10.1111/bjd.19863. Publication en ligne le 4 mai 2021. PMID : 33544917 ; PMCID : PMC8360014.
  • 2024-03-09 18:56:44
    1710014543


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