Le conseil municipal de Sydney est sur le point d’approuver l’une des plus importantes options de transport électrique du gouvernement local lundi soir, lorsque l’e Électrification des transports en ville la stratégie et le plan d’action sont soumis au vote.
Le plan, qui est à l’état de projet depuis octobre dernier, vise à réduire les émissions des transports et à améliorer la qualité de l’air dans la ville portuaire. Son objectif principal est de faire sortir les véhicules sales de la ville, un objectif prioritaire pour les villes d’Europe et des États-Unis.
“Notre communauté nous a dit qu’elle voulait réagir au changement climatique”, indique le document.
«Ils veulent une ville avec une meilleure qualité de l’air et des émissions réduites, notamment de dioxyde de carbone (C02), de NOX et de bruit, en particulier dans les zones à forte densité et à forte activité. Ils veulent moins de voitures et moins de congestion et que les véhicules soient électriques. Ils veulent plus de transports en commun, de marche et de vélo.
Le plan du conseil exigera également que tous les nouveaux immeubles d’appartements accueillent des chargeurs de véhicules électriques dans les espaces de stationnement et cherchera à moderniser les blocs résidentiels existants avec des bornes de recharge. Il prendra également en charge les chargeurs de véhicules électriques dans les centres commerciaux, les stations-service et ailleurs.
Mais il souligne également que l’électrification des véhicules n’est qu’une partie de la solution et que “la croissance prévue de la ville nécessite un abandon des véhicules privés, qui ont des émissions élevées et nécessitent un espace important pour se déplacer et se garer lorsqu’ils ne sont pas utilisés”.
Marche, vélo, transports en commun et véhicules électriques
Le plan stipule que “le plus grand impact que nous pouvons avoir pour réduire les émissions des transports est de faciliter le passage à la marche, au vélo et aux transports publics”.
Dans un article d’opinion publié lundi dans le Sydney Morning Herald, le maire de Sydney, Clover Moore, a réitéré l’approche du conseil :
« Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que l’électrification des véhicules soit la solution miracle. Si nous remplaçons simplement les véhicules à combustion interne par des véhicules électriques, nous aurons fait plus pour sauver l’industrie automobile que la planète.
« C’est pourquoi notre première priorité est de créer une ville pour la marche, le vélo et les transports en commun – c’est le moyen le plus efficace de réduire les émissions des transports. Nous devons améliorer l’accessibilité tout en réduisant la quantité de conduite nécessaire. dit Clover Moore.
Apprendre des pays qui le font bien
Quiconque a visité des pays comme le Danemark ou les Pays-Bas sait à quel point il est facile (et agréable) de se déplacer dans une ville lorsque la marche et le vélo sont prioritaires.
Communauté des films de ruequi a réalisé le court documentaire Nimègue : la ville qui a apprivoisé les voitures pour que les gens puissent marcher et faire du vélo où bon leur semble dit:
« Le centre sans voiture de Nimègue est plein de vie dans la rue. Les enfants jouent et font du vélo sans y penser. Les gens n’ont tout simplement pas à se soucier des voitures. Nijmegen a accompli cela en concevant un système où le trafic automobile essentiel, comme les bus et les livraisons, a accès aux rues du centre-ville, mais pas les autres véhicules.
Dans le centre-ville, le vélo représente près de 60 % des déplacements, selon Sjors Van Duren, directeur du programme de Velo-City.
Et il n’y a vraiment aucune raison pour que les villes australiennes ne puissent pas faire de même. Bien sûr, les villes néerlandaises sont assez plates, mais avec l’essor des vélos électriques, les collines n’ont plus autant d’importance qu’avant. La clé est de construire une infrastructure appropriée, comme des pistes cyclables séparées, pour que les gens se sentent suffisamment en sécurité pour faire du vélo.
Certaines voitures sont nécessaires, mais celles-ci devraient être toutes électriques
Clover More a déclaré: «Bien sûr, certaines personnes ne peuvent pas marcher, faire du vélo ou utiliser les transports en commun facilement, et nous continuerons à avoir besoin de véhicules de service et de livraison. L’électrification des flottes et des véhicules privés à fort impact contribuera à achever le parcours vers le transport net zéro.
Pour encourager le passage aux véhicules électriques, le conseil municipal de Sydney augmentera l’accès à la recharge publique. Le conseil encouragera l’adoption de bornes de recharge dans des endroits comme les supermarchés, les stations-service et autres parkings.
“Nous travaillons également avec Ausgrid pour tester la recharge dans la rue à faible impact – des câbles enfichables installés sur des poteaux électriques – dans les banlieues avec des options hors rue limitées”, a déclaré Moore.
Le plan du Conseil exigera également que tous les nouveaux immeubles d’appartements accueillent des chargeurs de véhicules électriques dans les espaces de stationnement et cherchent à moderniser les blocs résidentiels existants avec des bornes de recharge.
Le plan du conseil municipal de Sydney s’accompagnera d’un gros bonus de santé publique
Si le Conseil de Sydney réalise son plan visant à réduire le trafic d’essence et de diesel dans la ville, cela aura l’effet secondaire positif massif d’améliorer la santé de tous les Sydneysiders.
Une récente première étude mondiale utilisant des données réelles de l’Université de Californie du Sud a révélé que même à des taux de pénétration de la flotte aussi bas que 2 %, l’adoption des véhicules électriques se traduit par une meilleure qualité de l’air et une meilleure santé.
L’étude a révélé que les codes postaux qui ont vu une augmentation de la pénétration de la flotte de véhicules zéro émission de 20 pour 1000 (seulement 2 %) ont vu une baisse mesurable de la moyenne annuelle de NO2 (dans le contexte, la pénétration de la flotte norvégienne de ZEV, leader mondial, est maintenant supérieure à 20 %).
Cette baisse de NO2 était également corrélée à une diminution de 3,2 % des visites annuelles aux urgences liées à l’asthme.
Si les résultats remarquables de l’étude californienne proviennent d’un déplacement de seulement 2 % des voitures à essence et diesel, imaginez ce qui peut être réalisé en mettant l’accent sur de bonnes infrastructures publiques favorisant le vélo, la marche et la recharge des véhicules électriques.
Daniel Bleakley est un chercheur et défenseur des technologies propres avec une formation en ingénierie et en affaires. Il s’intéresse vivement aux véhicules électriques, aux énergies renouvelables, à la fabrication et aux politiques publiques.
