Le président syrien a présenté samedi soir une nouvelle équipe gouvernementale, destinée à diriger le pays pendant la période de transition des cinq prochaines années.Des élections devraient avoir lieu, conformément à une déclaration constitutionnelle adoptée ce mois-ci, et une nouvelle constitution entrerait en vigueur.
Le dirigeant a déclaré que la formation d’un nouveau gouvernement est une déclaration de volonté commune de bâtir un nouvel État. Il a ajouté que les nouvelles institutions devraient être fondées sur la responsabilité et la transparence. Jusqu’à présent, le dirigeant gérait les affaires du pays avec une petite équipe de confidents.
La nouvelle équipe gouvernementale, composée de 23 ministres, est considérée comme un test de crédibilité, lui qui a promis une direction plus inclusive. Au sein des minorités et des citoyens syriens libéraux,la méfiance règne à l’égard des figures islamistes à la tête de l’État. Ils craignent pour leurs droits.
Postes clés attribués à des proches
La pression sur le président syrien,notamment de l’étranger,s’est accrue après que des milices opérant sous la bannière du gouvernement de Damas ont assassiné des centaines de membres de la minorité alaouite,groupe auquel appartenait l’ancien dirigeant.
Le gouvernement nommé par le président de transition est plus diversifié. Le ministre de l’Éducation est issu de la minorité kurde. Le ministre des Transports est alaouite,et le ministre de l’Agriculture appartient à la minorité druze. pour le ministère des Affaires sociales et du Travail, le président a nommé une militante chrétienne, engagée pour les droits des femmes et la tolérance religieuse. Elle est la seule femme au sein du cabinet.
Cependant, des postes clés restent occupés par des proches du président, issus des rangs de son alliance islamiste. Le ministre des Affaires étrangères, considéré comme l’un des hommes les plus influents au sein du gouvernement, conserve son poste, tout comme le ministre de la Défense. Le chef des services secrets a été nommé ministre de l’Intérieur.
Des observateurs syriens critiques et des membres de l’opposition libérale soulignent que,si le nouveau gouvernement semble prometteur sur le papier,il reste à voir comment les structures de pouvoir informelles évolueront à l’avenir. La constitution de transition accorde énormément de pouvoir au président, ce qui a suscité le scepticisme de certains diplomates occidentaux.
Des inquiétudes subsistent quant à la possibilité que le président mette en place un État profond et des structures parallèles en Syrie, avec des réseaux de fidèles. La création d’un « Secrétariat général aux affaires politiques » au sein du ministère des Affaires étrangères a suscité la méfiance. Des parallèles ont été établis avec l’ancien système, dans lequel un représentant du parti Baas siégeait également dans les ministères. Selon une publication spécialisée, le Secrétariat général serait une tentative du ministre des Affaires étrangères de « formaliser » des cadres liés à son alliance et de les placer sous son contrôle. Cela conférerait une influence considérable sur la manière dont les ministères et les agences gouvernementales sont gérés.
Le nouveau gouvernement syrien et la transition politique : Analyze détaillée
Le président syrien a annoncé,samedi soir [[1]], la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale, conçue pour diriger le pays pendant une période de transition de cinq ans. Des élections sont prévues, suivant une déclaration constitutionnelle adoptée ce mois-ci, et une nouvelle constitution devrait entrer en vigueur.
Déclaration d’intention et promesses de réforme
Le dirigeant a présenté la formation du nouveau gouvernement comme une volonté collective de construire un nouvel État,basé sur la responsabilité et la transparence. Jusqu’à présent, il gérait les affaires avec un petit cercle de proches. La nouvelle équipe, composée de 23 ministres, est perçue comme un test de crédibilité, après la promesse d’une gouvernance plus inclusive.Cependant, une méfiance persiste, notamment parmi les minorités et les citoyens libéraux, vis-à-vis des figures islamistes au pouvoir, soucieuses de leurs droits.
Composition gouvernementale et équilibre des pouvoirs
Le nouveau gouvernement affiche une diversité, avec des ministres issus de différentes minorités : le ministre de l’Éducation est kurde, le ministre des Transports alaouite et le ministre de l’Agriculture druze. une militante chrétienne, engagée pour les droits des femmes et la tolérance religieuse, a été nommée au ministère des Affaires sociales et du Travail, la seule femme du cabinet.
Cependant, des postes clés restent occupés par des proches du président, issus de son alliance islamiste. Le ministre des affaires étrangères et le ministre de la Défense conservent leurs fonctions.Le chef des services secrets a été nommé ministre de l’Intérieur.
Défis et inquiétudes pour l’avenir
Des critiques syriens et des membres de l’opposition libérale expriment des doutes sur la réelle évolution des structures de pouvoir informelles, malgré les promesses. La constitution de transition accorde d’importants pouvoirs au président, suscitant le scepticisme, notamment chez certains diplomates occidentaux. L’inquiétude porte sur la possibilité que le président mette en place un “État profond” et des structures parallèles, avec des réseaux de fidèles. La création d’un « Secrétariat général aux affaires politiques » au sein du ministère des Affaires étrangères renforce ces craintes.Il est perçu comme une tentative du ministre des Affaires étrangères de renforcer son influence.
Tableau récapitulatif
| Aspect | Détails |
| —————————- | ———————————————————————————————————————————– |
| Durée de la transition | 5 ans |
| Objectif | Bâtir un nouvel État basé sur la responsabilité et la transparence. |
| Composition du gouvernement | 23 ministres, avec diversité ethnique et religieuse. |
| Postes clés | Occupés par des proches du président, certains postes restent inchangés (Ministre des Affaires étrangères, Défense). |
| Inquiétudes | Maintien des réseaux d’influence, pouvoirs présidentiels importants, création de structures parallèles potentiellement sous contrôle. |
Questions fréquemment posées (FAQ)
Quand auront lieu les élections ?
Prévues durant la période de transition.
Quelle est la composition du nouveau gouvernement ?
23 ministres, incluant des représentants de différentes minorités.
Quels sont les principaux défis ?
La consolidation du pouvoir et la crainte d’un “État profond”.
Qui dirige le gouvernement ?
Le président de transition.
Quelle est l’inquiétude principale ?
Le maintien de l’influence du président malgré la transition.