L’idée simple selon laquelle l’électricité concerne uniquement les électrons voyageant dans un fil est fausse, ou du moins incomplète. Même si vous pouviez étiqueter les électrons et les suivre à travers le réseau, vous ne sauriez toujours pas d’où vient l’électricité que vous consommez. En fait, le vitesse moyenne d’un électron dans un fil est de quelques pieds par heure. Si vous deviez attendre qu’un électron provenant d’un parc éolien arrive chez vous, vous attendriez très longtemps. De plus, la majeure partie de l’électricité transmise aux États-Unis aujourd’hui est un type de courant électrique appelé courant alternatif, dans lequel les électrons changent de direction 120 fois par seconde et, en moyenne, restent au même endroit.
Alors, que se passe-t-il réellement ? Au lieu que les électrons voyagent du générateur au consommateur, la puissance véhiculée par l’électricité se trouve dans les champs électriques et magnétiques qui entourent un fil donné, et ces champs se déplacent à la vitesse de la lumière. Le mouvement des électrons dans les fils, entraîné par des générateurs d’électricité, maintient les champs électriques et magnétiques. L’énergie consommée provient des champs environnants.
Ces champs électriques et magnétiques alimentent votre réfrigérateur, votre sèche-linge ou votre voiture électrique, et ces champs ne portent pas d’étiquette « propre » ou « sale ». C’est ce que je veux dire lorsque je dis qu’on ne peut pas acheter d’électricité propre ; l’énergie réside dans les champs, et les champs sont générés par le réseau électrique dans son ensemble. Même les relations contractuelles dans lesquelles on parle communément de la « délivrabilité » de l’électricité, comme les contrats d’achat d’électricité, ne sont en fin de compte que de simples transactions financières.
L’électricité propre est une transaction financière
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