Tag: Incontinence urinaire

Recommandations de bonne pratique pour améliorer la prise en charge des complications du traitement chirurgical de l’incontinence urinaire et du prolapsus génital impliquant la pose de bandelettes ou d’implants de renfort pelviens ont été publiées par la Haute autorité de santé (HAS). Ces complications ont été reconsidérées en 2019 pour leur profil de sécurité jugé insatisfaisant. La HAS a élaboré des nouvelles recommandations de bonne pratique pour sensibiliser les patientes sur les signes évocateurs de complication et pour améliorer la prise en charge de ces complications, en partenariat avec plusieurs sociétés savantes, dont l’AFU, associant la patiente à la prise de décision après concertation pluridisciplinaire et en passant par des centres experts. Les douleurs survenant à la racine de la cuisse sont les plus problématiques et sont généralement associées à la pose de bandelettes sous-urétérales par voie transobturatrice (TOT), plus à risque de complications sévères que la voie rétropubienne (TVT), désormais privilégiée. Les recommandations peuvent guider les urologues dans la décision à prendre, savoir par exemple si une nouvelle intervention apporte réellement un bénéfice par rapport au risque inhérent à toute chirurgie.
Recommandations de bonne pratique pour améliorer la prise en charge des complications du traitement chirurgical de l’incontinence urinaire et du prolapsus génital impliquant la pose de bandelettes ou d’implants de renfort pelviens ont été publiées par la Haute autorité de santé (HAS). Ces complications ont été reconsidérées en 2019 pour leur profil de sécurité jugé insatisfaisant. La HAS a élaboré des nouvelles recommandations de bonne pratique pour sensibiliser les patientes sur les signes évocateurs de complication et pour améliorer la prise en charge de ces complications, en partenariat avec plusieurs sociétés savantes, dont l’AFU, associant la patiente à la prise de décision après concertation pluridisciplinaire et en passant par des centres experts. Les douleurs survenant à la racine de la cuisse sont les plus problématiques et sont généralement associées à la pose de bandelettes sous-urétérales par voie transobturatrice (TOT), plus à risque de complications sévères que la voie rétropubienne (TVT), désormais privilégiée. Les recommandations peuvent guider les urologues dans la décision à prendre, savoir par exemple si une nouvelle intervention apporte réellement un bénéfice par rapport au risque inhérent à toute chirurgie.

Paris, France – La Haute autorité de santé (HAS) a publié des recommandations visant à améliorer la