Le duel entre l’Iran et le Kirghizistan (1-0), comptant pour la qualification au Mondial 2026, a été marqué par des insultes de supporters iraniens envers les joueurs. Le mot le plus entendu était « bisharad », qui peut être traduit par « personne sans honneur » en portugais. Taremi, auteur du but vainqueur de l’équipe iranienne, n’a pas caché sa colère lors de la conférence de presse qui a suivi le match. “On m’a dit de me taire, mais ‘bisharaf’ est un mot offensant. Nous ne pouvons pas nous appeler ‘bisharaf’. Nous ne sommes pas responsables des problèmes du pays. Nous sommes responsables de ces choses qui nous arrivent.” ” S’il vous plaît, arrêtez d’utiliser ce mot. Nous ne sommes pas “bisharaf”. C’est une insulte et, tout comme je ne devrais pas vous appeler ainsi, vous ne devriez pas non plus le faire”, a commencé en faisant référence à l’ancien attaquant du FC Porto, qui représente désormais l’Inter. Et il a ajouté : “Je comprends que la situation économique est difficile pour tout le monde. Nous ressentons tous de la frustration et nous sentons que les choses doivent changer. Nous connaissons tous la réalité, les choses doivent s’améliorer, l’entraîneur l’a également dit. La pression mise Les gens ordinaires sont grands, c’est normal qu’ils se défoulent mais pas à ce niveau-là”.
“Nous aimons ce pays et nous voulons que la situation soit meilleure, avec des opportunités pour tout le monde. Mais quand les choses vont mal, c’est nous qui sommes insultés, les autres athlètes aussi. Ce n’est pas de notre faute. Ni les personnes les plus influentes, ni les célébrités. , athlètes ou acteurs. C’est entre les mains des autres”, a-t-il conclu.
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