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« Tatort » Cologne : Êtes-vous de la police ?

by Nouvelles

2024-11-24 23:48:00

La Cologne Scène de crime continue là où Stuttgart s’est arrêté la semaine dernière. Également dans Septième étage (Rédaction du WDR : Götz Bolten) l’auteur a été identifié après un peu plus d’une heure. Contrairement à Neckarstadt, Jasmin Backes (Antonia Bill) a toujours fait partie du personnel suspect se déplaçant dans une maison close dans ce thriller policier d’ARD du dimanche soir.

La première victime est Malik Zeman (Mehdi Salim), une sorte de gardien de l’Eroscenter. Dès le début, il tombe mort du sol éponyme. Zeman avait déjà fait pipi alors qu’il se tenait à côté et sur les toilettes, ce qui était diffusé et filmé si clairement (caméra : Lukas Gnaiger) que cela ressemblait à de la malveillance envers la femme de ménage (Hella-Birgit Mascus). Le côté concret d’un homme qui ne pense pas à qui nettoie ses dégâts aurait également pu être décrit avec plus de désinvolture.

Quoi qu’il en soit, en guise de punition, Jasmin le pousse par la fenêtre. Le corps est ensuite manipulé par la styliste ongulaire Chiara Passlak (Sabrina Setlur) filmé et soumis à un chantage, c’est pourquoi Jasmin tue Chiara avec une pierre en promenant le chien. La troisième victime devient alors le directeur général de l’Eroscenter, qu’André Eisermann incarne à merveille en écho entêtant à sa renommée cinématographique des années 1990 et dans des chemises trop serrées (costumes : Genoveva Kylburg). En raison du désespoir, de l’âge et de la pression, la collègue de Jasmin, Cosima (Senita Huskić), avait proposé à un client des relations sexuelles sans préservatif, ce qui est interdit dans l’Eroscenter et puni par le patron. On ne sait pas exactement comment il a découvert cela, mais du point de vue de Jasmin, il doit être puni.

L’égalité des anges vengeurs de Jasmin le motive Scène de crime à travers les revers qu’elle a vécus. En raison de son travail de travailleuse du sexe, elle est décédée pour son propre père (candidat au rôle de Boris Pistorius dans le blockbuster encore à tourner sur la prochaine campagne électorale du SPD : Ralf Drexler), dont la mort de sa mère ne change pas. Jasmin doit à nouveau se détourner dans le cimetière pour pouvoir ensuite cuire “le gâteau marbré de maman” au ralenti et sans motivation pour faire face à son chagrin.

Une grande partie de la mise en scène est très structurée (réalisateur : Hüseyin Tabak), même si elle est Scène de crime de temps en temps il louche vers le cinéma. Pour la finale ce sera scène de porte légendaire Le silence des agneaux (1991) citémême si le frisson que procure le jasmin est limité. Les photos du commissariat doivent être chics, lumineuses, les nouveaux cadres en bois donnent l’impression d’en être un. Belle vie-Exposition témoin et moins celle d’un bureau ou d’un quartier (scénographie : Michaela Schumann).

L’équipe composée de Ballauf (Klaus J. Behrendt), Schenk (Dietmar Bär), Förster (Tinka Fürst) et Jütte (Roland Riebeling) siège alors dans un cercle pétrolier aux couleurs subtiles et sourdes, ce qui ne convient particulièrement pas à Jütte. . Il a été conçu à l’origine comme un éviteur de travail, comme une figure qui était censée se démarquer au moins quelque peu du duo d’enquêteurs sérieux, et Jütte porte ici le vert foncé le plus sérieux. Un bon exemple de la façon dont celui-ci Scène de crime sacrifie les particularités de la présentation pour son désir plutôt général d’un look cinématographique professionnel.

Connaît Cosima Adam (Senita Huskić) d’autrefois : l’inspecteur en chef Norbert Jütte. © WDR/​Martin Valentin Menke

En tant que vieille connaissance de Cosima, Jütte est également proche de l’affaire, mais cela n’a pas d’effet majeur sur l’histoire. Cosima veut que Jütte soit le « garant » de son appartement, et l’une des nombreuses blagues médiocres du film est que la femme éloquente et normative dit toujours « citoyenne » à ce stade et la seule erreur qu’elle commet, même lorsque Jütte utilise le mot juste.

Le pire complexe de Septième étage C’est le concept très unidimensionnel et cliché du travail du sexe que diffuse le scénario d’Eva et Volker A. Zahn. Le film se comporte essentiellement comme le père de Jasmin, mais fait toujours semblant d’éprouver de la sympathie pour les femmes qui ne sont utilisées que pour ensuite les utiliser lui-même en se régalant de leurs souffrances et en exhibant leur côté sexy. Dans de tels films, les travailleuses du sexe doivent être reconnaissables comme telles à chaque seconde grâce à des costumes sexy, y compris en promenant le chien avec des talons hauts, comme le créateur d’ongles associé à la maison.

En tant qu’élément narratif particulier, Cosima, Jasmin et Tani Schiller (Maddy Forst) sont autorisés à raconter leurs tristes histoires de vie directement devant la caméra, ce qui donne lieu à une forme de poésie très idiosyncratique (« Je mens à mon âme pour que Je ne pleure pas tout le temps”; “Ce n’est pas mon vagin qui fait mal, c’est le mensonge”; “Leurs bites te font mal à l’âme”).

Tu peux faire ça Récits de travail du sexe autodéterminéqui ont tendance à avoir du mal dans le discours médiatique, pensent probablement que c’est une erreur car il y a beaucoup de violence et d’exploitation dans le business. Mais alors il faudrait Septième étage décrire le système économique qui se cache derrière un tel Eroscenter et dans lequel les femmes sortent toujours perdantes, un peu plus précisément qu’avec trois calculs approximatifs que Freddy Schenk a notés dans son carnet.

Pour illustrer la grossièreté du scénario, il faudrait en fait rendre hommage au personnage le plus laborieux du film – Kai (Sascha Göpel), “plus libre et régulier” de Jasmin, qui ne précise jamais quel genre de relation les deux entretiennent réellement. Et quel genre de personnage cela devrait être. Mais parfois, c’est bien.



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