Taux de sensibilisation alpha-gal similaires chez les patients avec ou sans urticaire chronique

Taux de sensibilisation alpha-gal similaires chez les patients avec ou sans urticaire chronique

16 février 2023

2 minutes de lecture

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Selon une lettre publiée dans Allergie clinique et translationnelle.

Dirigé par Hélène Suis-Lin trigé Pédersen du département de dermato-vénéréologie et du centre de cicatrisation des plaies de l’hôpital universitaire de Copenhague, les chercheurs ont examiné des patients atteints d’urticaire chronique – dont 373 patients d’un cabinet d’allergologie de soins primaires et 283 d’un service de dermatologie d’un hôpital tertiaire – ainsi que 77 patients souffrant d’allergie maladies autres que l’urticaire chronique en tant que groupe témoin.

Les données proviennent de Pedersen HSLT, et al. Clin Traduire Allergie. 2022 ; doi : 10.1002/clt2.12199.

Sur la base de taux sériques d’IgE spécifiques de 0,35 kU/L et plus, 5,6 % (n = 21) des patients du cabinet privé, 3,9 % (n = 11) de ceux de l’hôpital et 5,2 % (n = 4) du groupe témoin ont été sensibilisés à l’alpha-gal.

Plus précisément, 4,8 % des patients du cabinet privé ont été classés comme ayant une sensibilisation de classe 2 avec des niveaux de sIgE de 0,7 kU/L ou plus, 2,4 % étaient de classe 3 avec des taux d’IgE de 3,5 kU/L ou plus et 1,9 % étaient de classe 4 avec sIgE de 17,5 kU/L ou plus. Les classifications parmi les patients du groupe hospitalier comprenaient 2,8 % en classe 2, 1,4 % en classe 3 et 0,4 % en classe 4.

Les chercheurs ont détecté une allergie alpha-gal pertinente – selon que le patient avait ou non subi une anaphylaxie systémique, une urticaire et/ou un œdème de Quincke dans les 12 heures suivant la consommation de viande rouge – chez huit patients du cabinet privé et deux patients de l’hôpital.

Les caractéristiques qui semblaient plus fréquentes chez les patients sensibilisés à l’alpha-gal comprenaient le sexe masculin (47,6 % contre 24,7 % ; P = 0,02), l’obésité (33,3 % contre 23,6 %) et les œdèmes de Quincke fréquents (61,9 % contre 51,4 %) dans le groupe de pratique privée et le sexe masculin (72,7 % contre 27,9 % ; P = 0,003) et des IgE totales plus élevées (médiane, 168 kU/L contre 70,5 kU/L ; P = 0,022) dans le groupe hospitalier.

Six patients avaient des antécédents de morsure de tique, mais aucun d’entre eux n’avait jamais été diagnostiqué ou suspecté d’avoir été infecté par Borreliaet aucun d’entre eux n’avait élevé d’IgE contre Borrelia.

Dans l’ensemble, ces données montrent que 46 patients en pratique privée et 141 patients dans un hôpital tertiaire devraient subir un dépistage pour détecter un cas d’allergie alpha-gal cliniquement pertinente.

Sur la base de ces totaux, les chercheurs ont conclu que le dépistage systématique de la sensibilisation alpha-gal chez les patients atteints d’urticaire chronique est relativement exigeant en ressources, seul un petit sous-groupe de patients présentant des caractéristiques spécifiques constituant une population pertinente pour les tests ciblés.

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