Le gouvernement national a diminué la taxe PAYS en 10 points, atteignant ainsi 7,5%, et du côté des engrais, la réduction de la taxe pourrait impliquer « une modification du prix »principalement en azote et en phosphate, qui expliquent respectivement 56% et 37% de la consommation agricole.”
C’est l’analyse de la Bourse des céréales de Cordoue, publiée dans un rapport préparé par son ministère de l’Économie. Selon l’entité, “du total consommé l’année dernière, 38% ont été absorbés par la production nationale, tandis que 62% ont été importés”.
Concernant l’impact sur le machines agricoles, proviendrait de la réduction du coût des intrants importés, “Que feraient-ils?” réduire les coûts pour les sociétés de production nationales qui sont exigeants envers les matières premières étrangères. De même, cela obligerait la concurrence de ces entreprises à s’améliorer par rapport à l’offre provenant du reste du monde », indique l’ouvrage.
Dans les micros
Dans le secteur automobile, les premières baisses de prix dans le secteur automobile ont déjà été réalisées (NDLR : il est pertinent de noter qu’il y avait des marques, comme Volkswagen pour l’Amarok, avec des prix gelés en août).
De son côté, Toyota a peaufiné les chiffres d’ajuster les pourcentages en fonction de la mesure prise par l’administration de Javier Milei et Il est prévu que le reste des constructeurs automobiles fassent de même avec les listes correspondant au mois en cours.
Taxe PAYS et DEX
Ce qui ressort également intéressant du rapport de la BCCBA, ce sont les comparaisons en pourcentage par rapport aux droits d’exportation (DEX). “Bien que cette mesure soit extrêmement positive et tend à normaliser le commerce extérieur, la suppression des droits d’exportation reste en attente, car ils constituent l’un des principaux obstacles à la croissance de cette chaîne”, proposent les analystes.
Selon le rapport, la réduction de l’impôt PAIS réalisée par le gouvernement national Cela représente 74% de ce qui a été collecté en droits d’exportation au cours des sept premiers mois de l’année.
Le contenu de ce pourcentage, selon l’entité, signifie que, si la taxe PAIS reste à 17,5%, « Les droits d’exportation auraient pu être réduits de 74 % pour le même effet sur la perception des impôts. »
Il convient de rappeler que cet impôt a été créé par la loi 27 541, au début du gouvernement d’Alberto Fernández, pour cinq exercices fiscaux, qui se terminent en décembre de l’année en cours.
L’objectif final de la réduction, suivi de la suppression de cette taxe, est la réduction des coûts de production pour ceux qui utilisent des intrants importés, accompagnée d’une amélioration de la compétitivité.
Et le taux de change ?
De la BCCBA, on explique que, puisque le Gouvernement National ne négocie pas l’excédent budgétaire, « la réduction de l’Impôt PAIS serait compensée par la restitution de la quatrième catégorie de l’Impôt sur le Revenu, ajoutée à la perception des impôts pour le blanchiment d’argent. fiscal. Cette mesure générerait un effet sur les importations, réduisant le taux de change qui passerait de 1 115 $ à 1 020 $.
Selon les rapports de perception des impôts publiés par l’Administration fédérale des recettes (AFIP), au cours des sept premiers mois de l’année en cours, il y a eu perçus au titre de l’impôt PAYS pour un total de 4,3 milliards de dollars.
Ainsi, cette taxe représentait le 6 % de la collecte totale jusqu’à présent en 2024, se classant au-dessus de la collecte des droits d’exportation (3,3 milliards de dollars, équivalent à 5 %), les taxes à l’importation (3 %), les taxes foncières personnelles (1 %) et autres taxes (4 %).