2024-01-29 09:09:05
L’objectif du régime, désormais de constituer un front anti-occidental, est de retirer les troupes de Washington de la scène syro-irakienne. L’influence possible sur les élections présidentielles de novembre
Et attaque contre un symbole. Une opération qui s’inscrit dans le cadre de la campagne menée par les milices alliées de l’Iran contre les installations américaines au Moyen-Orient. Un lien avec ce qui se passe en mer Rouge.
La La résistance islamique en Irak, le cartel qui regroupe des groupes chiites, a visé un complexe composé de la base d’Al Tanf en Syrie et de la section côté jordanien connue sous le nom de Tower 22. Les Américains, ainsi que les Anglais et peut-être les Français, sont arrivés ici en 2016 lors de la guerre. offensive anti-ISIS et en fait les premiers affrontements ont eu lieu avec les partisans du Califat. Une présence avec un plan stratégique en tête : garder l’artère reliant Bagdad à la capitale syrienne. Une route qui, aux yeux de Washington, était exploitée par Téhéran pour assister les mouvements amis, élément logistique projeté vers la Méditerranée. C’est pour cette raison qu’une fois l’État islamique réduit – et non vaincu – Les unités américaines sont restées pour contenir les ayatollahs dans le duel d’influence et, en même temps, pour traquer les terroristes, minutieusement documentés par le Commandement Central.
Au début, il y avait quelques dizaines de membres des Forces Spéciales, un avant-poste sur Mars, telle était la définition de ceux qui avaient fréquenté la zone. ensuite le Pentagone a élargi sa position des deux côtés de la frontière, les défenses se sont améliorées et le poids de plusieurs centaines de soldats a augmenté. Une hausse déterminée par la multiplication des écueils. D’abord les djihadistes, puis les troupes d’Assad, enfin les militants chiites élevés les principales cibles des drones-kamikaze, roquettes, raids. Il y avait une alternance de gestes limités et de manœuvres articulées, avec utilisation de toutes les armes de leur arsenal. Initiatives suivies par la réponse américaine sur les positions des combattants, notamment dans le secteur nord d’Abou Kamal.
Après le début du conflit Israël-Hamas, Al Tanf, ainsi que les autres positions occupées par les États-Unis entre l’Irak et la Syrie, sont devenues des points de friction. Les hangars et les camps sont faciles à cibler pour les militants dotés de systèmes à moyenne et longue portée : ils n’ont pas à risquer les hommes, ils peuvent réguler le feu en mesurant les moyens utilisés, ils participent à la mobilisation contre l’État juif et les États-Unis. Le nombre de grèves varie selon les sources, entre 150 et 180 épisodes, se terminant presque toujours par des conséquences peu graves pour le personnel américain. Le tableau a désormais radicalement changé avec l’annonce des trois décès et les probables représailles, au bon moment, de la part de la Maison Blanche.
Joe Biden, comme pour le défi des Houthis, doit réagir mais conscient que les représailles ont peu d’effet. Le seul résultat est celui de une guerre d’usure, développée au coup par coup, sur une étendue géographique étendue. Ce qui absorbe l’énergie, détourne l’attention d’autres troubles, multiplie les théâtres alors que l’Occident doit aussi penser à l’Ukraine. Les adversaires locaux de Washington sont cependant plus agiles. Ils se présentent comme résistants, rassemblent des consensus, utilisent la question palestinienne comme écran, agissent seuls et travaillent aux côtés de Téhéran, acquièrent des capacités de guerre. La surprise du Hamas le 7 octobre et les raids maritimes yéménites constituent de lourdes leçons, notamment parce que les deux mouvements ont porté le coup après des années de préparation.
L’Iran et ses loyalistes manœuvrent pour pousser les États-Unis à se retirer de la scène syro-iraquienne, des scénarios au centre de contacts confidentiels. Ces derniers jours, des nouvelles sont arrivées de Bagdad concernant des discussions concernant un éventuel calendrier de départ. Nous sommes sur un champ de mines instable. La précipitation avec laquelle Amman a nié que la frappe ait eu lieu sur son territoire met en évidence les craintes du royaume, toujours exposé à d’éventuelles répercussions internes même si ses combattants ont récemment bombardé des trafiquants de drogue syriens soupçonnés de bénéficier d’une protection officielle à Damas.
Il existe de nombreuses inconnues. Les provocations – estiment certains experts – pourraient nuire aux plans de l’Iran, même s’il a accompli un double rôle : phare de l’Axe anti-américain et protagoniste capable d’avoir un impact sur toute la région. En perspective n
Il ne faut pas oublier l’approche de la présidentielle aux États-Unis, une période susceptible d’être influencée par des facteurs externes.. Une prise d’otage, une attaque grave contre une ambassade, tout ce qui pourrait contrarier l’électeur. Et sans oublier que tout conflit n’est jamais noir ou blanc.
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29 janvier 2024 (modifié le 29 janvier 2024 | 07:08)
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