Home » International » Témoignage sur le jour le plus meurtrier pour les enfants de Gaza

Témoignage sur le jour le plus meurtrier pour les enfants de Gaza

by Nouvelles

Comment le monde peut-il laisser faire cela ? Des familles entières sont rayées de la carte. Des mères et des pères enterrent leurs enfants. D’autres ne peuvent même pas le faire, car leurs enfants sont piégés sous les décombres. Des travailleurs humanitaires sont assassinés. Des hôpitaux et des écoles sont détruits. Des professionnels de la santé sont obligés de soigner les blessés sans fournitures de base. Les manchettes des 16 derniers mois ont montré que mon gouvernement, ainsi que d’autres dirigeants occidentaux, sont restés à l’écart, complices de la souffrance. « Je n’aurais jamais cru que la politique pouvait être si froide, si indifférente à la vie humaine. »

Ce qui m’a le plus frappé, ce sont les enfants. Ils étaient pieds nus, sans manteaux, sans protection contre le climat glacial.Malgré tout, il y avait une étrange forme de résilience. Ils riaient, jouaient et couraient pieds nus sur les décombres.J’ai essayé de me convaincre qu’ils avaient peut-être trouvé un moyen de vivre au milieu du cauchemar.

Ces six dernières semaines, j’ai passé du temps à parler avec des familles. J’ai entendu des histoires déchirantes. Chaque famille que j’ai rencontrée avait été déplacée, parfois jusqu’à 20 fois. Toutes avaient été confrontées à des pénuries alimentaires. Certaines personnes avaient perdu jusqu’à 15 kg à cause de la faim constante. Certaines ont été obligées de manger de la nourriture pour animaux juste pour survivre. Leurs enfants sont tellement traumatisés par l’horreur de la mort et la perte de leurs proches que certains souffrent d’incontinence ou hurlent de terreur pendant leurs cauchemars. Les familles ont tout perdu.

Certaines personnes se sentaient désespérées, croyant que Gaza ne serait plus jamais la même. Une mère a dit : « Regardez la destruction. Comment peut-on reconstruire quelque chose comme ça ? » Cependant, il y avait ceux qui restaient forts, avec un optimisme contagieux.Un homme m’a dit : « Qu’est-ce que la vie si nous n’avons pas d’espoir ? » Une autre mère m’a raconté : « Nous reconstruirons Gaza. Nos enfants la rendront meilleure que jamais. »

Je l’ai crue quand j’ai rencontré deux sœurs qui participent au program d’éducation. Avec tout s’effondrant autour d’elles, elles osaient encore rêver. Leurs sourires irradiaient d’espoir, et leurs yeux brillaient d’excitation alors qu’elles parlaient de leurs aspirations. Quelques jours plus tard, j’ai rencontré une fillette de 9 ans dans le même programme. Un éclat d’obus avait détruit une partie de son crâne, ne laissant qu’un pansement et une bande autour de son cerveau exposé. Sa mère et son père étaient désespérés de l’évacuer pour recevoir des soins médicaux qui n’existent pas. Au départ,les médecins leur ont dit que ses chances de survie étaient minces et que,si elle y parvenait,elle serait probablement paralysée et incapable de parler. Il est presque incroyable,alors,qu’elle marche,démontre une intelligence extraordinaire et parle avec confiance. Elle veut être enseignante, pour apprendre aux autres comment reconstruire Gaza.

Ces filles, ainsi que des milliers d’enfants et leurs familles, vivent dans des tentes mal équipées, avec à peine le minimum pour survivre. L’aide humanitaire a cessé d’entrer à Gaza au début du mois, et les familles sont de nouveau poussées à bout. C’est actuellement le mois sacré du Ramadan, une période où les musulmans se réunissent en famille et avec leurs proches. Pour la deuxième année consécutive, les habitants de Gaza ont préparé des sièges vides autour de tables improvisées.

Alors que la guerre reprend, la sentence de mort pour les enfants reprend également. « Un cessez-le-feu est la seule façon de les protéger de davantage de dévastation physique et mentale. » Aucun enfant ne devrait regarder ses parents dans les yeux et supplier : « Promets-moi que je ne mourrai pas. » Aucun enfant ne devrait avoir à fouiller dans les décombres, cherchant désespérément les corps sans vie de ceux qu’il aimait. Aucun enfant ne devrait se sentir aussi abandonné, aussi invisible, qu’il en vienne à croire que sa vie ne vaut rien.

J’ai demandé à d’innombrables familles quel message elles enverraient au monde si elles le pouvaient. La réponse a été simplement qu’elles veulent vivre. « Ce n’est pas seulement un appel à l’aide.C’est une supplication pour le droit humain le plus élémentaire : le droit de vivre sans peur. »

Comment le monde peut-il laisser faire cela ? les enfants de Gaza et l’indifférence mondiale

Le texte décrit une situation humanitaire désastreuse à Gaza, où des familles sont décimées, des enfants traumatisés et les infrastructures détruites. La question centrale est : comment le monde peut-il permettre une telle souffrance ? La réponse, selon le texte, réside dans l’indifférence politique et un manque d’action des gouvernements occidentaux.

Résumé de la situation à Gaza :

Perte de vies humaines: Des familles entières sont anéanties, des parents enterrent leurs enfants, et beaucoup d’enfants sont piégés sous les décombres. [[1]] [[3]]

Destruction des infrastructures: Les hôpitaux et les écoles sont détruits,et les travailleurs humanitaires sont assassinés.

Conséquences sur les enfants: Les enfants sont les plus vulnérables de ce conflit, ils sont exposés à a violence, souffrent de traumatismes psychologiques, et sont blessés. [[1]] [[2]] [[3]]

Pénuries et manque d’aide: Les familles font face à des pénuries alimentaires, et l’aide humanitaire est limitée.

FAQ :

Q: Combien d’enfants ont été tués à Gaza ?

R: Au moins 15 000 enfants palestiniens ont été tués depuis le début du conflit en octobre 2023. [[3]]

Q: Quel est l’impact psychologique sur les enfants ?

R: Les enfants sont gravement traumatisés par la guerre,les déplacements,les pertes et les bombardements. [[2]] Ils souffrent de cauchemars, d’incontinence et de peur constante.

Q: Que demandent les familles de Gaza au monde ?

R: Elles demandent le droit de vivre sans peur et l’accès aux aides humanitaire. Elles souhaitent simplement pouvoir vivre.

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.