Le jeudi 1er février, un témoin anonyme appelé “X”, prétendant être un informateur de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), a tenté de fournir des informations sur Radouane Lakdim avant son attentat terroriste entre Trèbes et Carcassonne le 23 mars 2018. Cependant, ses déclarations n’ont pas convaincu la cour.
Ce témoin “X” affirme qu’il aurait pu empêcher l’attentat s’il avait été pris au sérieux dès le départ. Il explique qu’il a travaillé pour la DGSI pendant cinq ans avant d’arrêter en 2019 en raison de problèmes.
En mars 2018, après l’attaque terroriste de Trèbes et Carcassonne, le témoin “X” a été impliqué dans une longue enquête judiciaire mais a finalement été disculpé par les juges d’instruction. Il avait été initialement accusé d’association de malfaiteurs terroristes et de possession et cession d’armes.
Le témoin “X” prétend avoir connu Radouane Lakdim à un jeune âge et avoir été chargé de lui fournir des informations professionnelles et personnelles en 2014. Il mentionne également des changements de comportement chez le terroriste, affirmant qu’il avait parlé de quitter la France pour des pays musulmans. Cependant, il admet ne pas avoir eu connaissance du désir de Lakdim de mourir en martyr ni de son attrait pour les armes, malgré le fait qu’il l’ait parrainé dans un club de tir.
Les relations entre le témoin “X” et la DGSI sont remises en doute par le président du tribunal, qui souligne que personne n’a officiellement confirmé qu’il était une source de renseignement. De plus, des notes concernant Lakdim obtenues par le témoin “X” ne semblaient pas indiquer la dangerosité du terroriste.
En conclusion, le témoignage du témoin “X” est considéré comme incomplet et insatisfaisant par l’avocate générale, la défense et les parties civiles.