A deux semaines du scrutin, la tension est à son comble dans la campagne pour une 13e rente AVS. L’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi en fait les frais. Dans l’Journal d’Argovie lundiil raconte avoir reçu une avalanche de courriers d’insultes, à la suite de sa prise de position contre l’initiative. Avec quatre autres anciens conseillers fédéraux bourgeois, dont Doris Leuthard et Johann Schneider-Ammann, mais aussi Joseph Deiss et Pascal Couchepin pour la Suisse romande, cette figure bien connue de l’UDC avait pris sa plume pour demander aux électeurs de voter non à ce texte pour garantir «la sécurité de l’AVS». Des centaines de milliers de citoyens ont reçu cet «appel urgent pour protéger notre AVS».
Depuis, une tempête de protestations est tombée sur Adolf Ogi. Les réactions sont clairement négatives, un bon nombre carrément en dessous de la ceinture, s’émeut l’ancien élu dans le quotidien argovien. «Shame on you»; «Toi et ta grosse rente»; «Tu es un c… absolu»… Visiblement, il ne s’attendait pas à recevoir un tel accueil. «Il est inadmissible que l’on diffame ainsi les anciens conseillers fédéraux. Eux aussi sont des êtres humains avec des droits et des devoirs», déclare-t-il dans le journal argovien, concluant que, décidément, il ne comprend plus la démocratie directe. Adolf Ogi a donc trié son courrier en trois catégories – e-mails, lettres signées et anonymes –, l’a rangé dans une boîte en carton qu’il a expédiée à son parti, lui demandant de répondre.
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