Le Comité olympique algérien a accusé l’Association internationale de boxe (IBA) de « déclarations sans fondement » après que l’IBA a allégué lundi qu’un boxeur algérien en demi-finale de la compétition féminine de Paris était « un homme ».
Une conférence de presse de l’IBA à Paris avait pour objectif de clarifier les tests subis par Khelif et Lin l’année dernière et les résultats obtenus.
Des responsables de l’IBA, dont l’oligarque russe lié au Kremlin, Umar Kremlev, président de l’organisation, qui participait à un appel vidéo à distance, ont fait une série de déclarations contradictoires devant une salle remplie de journalistes.
Les responsables ont déclaré qu’ils étaient également contraints par le secret médical.
Ce qui était clair, c’est lorsque Ioannis Filippatos, ancien président du comité médical de l’IBA, a déclaré que des « anomalies » avaient été détectées dans les analyses de sang des deux boxeurs en 2022.
Les deux boxeurs ont été à nouveau testés en 2023 pour confirmer les résultats initiaux, ont déclaré des responsables de l’IBA, et après cela, ils ont été disqualifiés.
« Le résultat médical, le résultat sanguin, semble – et le laboratoire dit – que ce boxeur est un homme », a déclaré Filippatos.
« Le problème est que nous avons deux analyses sanguines avec un caryotype masculin. Voici la réponse du laboratoire. »
Selon le National Human Genome Research Institute aux États-Unis, un caryotype est l’ensemble complet des chromosomes d’un individu.
-AFP
