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Tenacious D et Oslo Spektrum

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Tenacious D et Oslo Spektrum

Les poids lourds du tulle rock reviennent en Norvège pour une soirée amusante d’encouragements, de chants, de rock et de métal

Photo : Anne-Marie Forker

Cette année, cela fait 30 ans que Jack Black et Kyle Gass ont uni leurs fesses pour former Tenacious D. Le duo de rock connu pour ses chansons théâtrales sur des groupes de rock légendaires et ses propres tentatives pour devenir l’un d’entre eux, a fini par se hisser au statut de légende. dans son esprit et s’est imposé comme l’un des groupes de comédie les plus connus de tous les temps. En tournée Tournée de boulettes de viande épicées ils entrent à Oslo pour la première fois depuis 5 ans, avec la promesse d’un live hard avec pyrotechnie, riffs puissants et humour fou. C’est exactement ce qui a été servi aux fans à Spektrum mardi soir.

Pour ceux d’entre nous qui ont vu le concert à Spektrum en 2019, ce furent de joyeuses retrouvailles avec un groupe vraiment de retour en forme. Alors qu’en 2019, près d’une heure de concert était consacrée à jouer leur album alors actuel et semi-drôle Post-Apocalypto sur grand écran, hier, c’était un hit-parade plutôt solide avec des chansons principalement issues des trois premiers disques, ainsi que quelques pépites d’or provenant de sorties plus récentes. Le groupe ne fouille pas particulièrement dans son catalogue pour la set list de la soirée, mais d’après les chansons proposées, le public a de quoi apprécier.

Dès l’instant où le numéro d’ouverture “Kickapoo” retentit, il règne une très bonne ambiance dans la salle. Il y aura des chants retentissants tout au long de Spektrum, et les fans chanteront à pleins poumons sur les nombreuses parties de la chanson électrique. La première partie du concert propose les favoris des fans les uns après les autres, depuis des morceaux énergiques comme “Low Hangin’ Fruit” et “Rise of the Phoenix” jusqu’au magique et enchanteur “Wonderboy”.

Photo : Anne-Marie Forker

L’histoire du groupe est rappelée à la fois dans les paroles et dans les éléments entre les chansons, avec le grand charmeur Jack Black en tête qui mène le spectacle avec une gaieté et une énergie contagieuse. Pour beaucoup, c’est presque aussi formidable de voir la star hollywoodienne en personne que de voir le groupe jouer un concert, et il sait comment créer une belle vie sur scène. Lorsqu’ils font irruption dans le plus grand succès du groupe, “Tribute”, et qu’une statue du diable prend vie en arrière-plan de la scène, tout le monde dans la salle se produit avec passion. Même après avoir entendu cette chanson une centaine de fois, c’est tout aussi génial de la vivre en live, et c’est clairement un moment fort de la soirée.

Pour la plupart, on nous sert des chansons des trois premiers disques du groupe tout au long de la soirée. Le groupe a sorti de la nouvelle musique assez sporadiquement ces dernières années et a principalement publié des reprises respectables de ses diverses idoles du rock, ainsi que des morceaux originaux occasionnels de temps en temps. Parmi les chansons auto-écrites, “Video Games”, d’une durée d’environ 70 secondes, est parmi les plus appréciées et est également bien accueillie à Oslo Spektrum. Nous entendons également une interprétation émotionnelle de « Wicked Game » de Chris Isaak, une chanson qui est finalement devenue l’une des plus populaires du duo sur divers services de streaming. Le public chante comme s’il s’agissait d’une des chansons du groupe, avec des images romantiques de JB et KG courant le long de la plage.

La bromance s’accentue davantage vers la fin de “Roadie”, où le groupe rejoue une fois de plus le moment fatidique où Kyle quitte le groupe. A moitié étouffé et les larmes aux yeux, Jack Black se lance dans “Dude (I Totally Miss You)”, l’un des joyaux les moins connus de la set list mais aussi l’un des plus grands moments forts de la soirée. Avec des éléments charmants avant et pendant les chansons, la valeur du divertissement reste élevée tout au long du spectacle.

Photo : Anne-Marie Forker

Le long métrage le plus heavy de la soirée se présente sous la forme de “The Metal”, une lettre d’amour hard rock au genre metal et un safari de riffs pas comme les autres. On comprend ici qu’en plus de batifoler et de batifoler, le duo rock sait vraiment écrire de bons riffs, et il devient impossible de garder la tête tranquille lorsque le riff final inspiré de Slayer nous entraîne dans les flammes de l’enfer.

Tout au long du concert, nous avons également droit à un certain nombre d’apartés musicaux impressionnants, allant d’une improvisation de « jazz norvégien » de deux minutes à de longs solos de l’ensemble du groupe d’accompagnement. L’emblématique Sax-A-Boom de Jack Black fait également son chemin sur scène, et le duel contre le Max-A-Boom de Kyle est l’un des moments les plus drôles de cette soirée.

Le lourd “Beezlebub” sera un autre numéro amusant et dramatique, où nos héros défieront le diable lui-même dans un duel rock dans leur version infusée de métal de “The Devil Went Down to Georgia”. La chanson fait partie des plus appréciées du groupe et le guitariste de tournée John Konesky fait de son mieux pour remplacer Dave Grohl, mais la chanson reçoit malheureusement un peu moins de punch à cause des voix un peu moins enthousiastes.

Photo : Anne-Marie Forker

Le concert se termine par un solide Encore avec deux des chansons les plus populaires du groupe. “Master Exploder” devient une formidable affaire de flammes et de faussets, où le bassiste John Spiker apporte les notes les plus aiguës. Le groupe termine ensuite dans un style familier avec l’informatif “Fuck Her Gently”, qui enseigne depuis des décennies à des adolescents peu sûrs d’eux comment le faire au lit. Un favori des fans et une fin de soirée solide, même si ce n’est pas forcément cet humour qui a le mieux résisté au fil des années.

Tenacious D livre un concert énergique qui met en évidence à quel point la musique rock est amusante à vivre sur grande scène. Les gars, qui sont dans ce métier depuis maintenant 30 ans, parviennent toujours à faire avancer les choses tout au long de la soirée et à proposer un show plus grand et plus grandiloquent qu’ils n’ont jamais fait sur la scène norvégienne. Les fans de longue date du groupe ont probablement manqué quelques chansons de leur catalogue lorsqu’ils ont joué un set un peu plus court que lors de leurs précédentes visites en Norvège, mais ce que nous avons pu voir hier soir a été à la hauteur de leurs attentes.

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