2024-11-01 19:02:00
A Cali, Colombie, dernière journée officielle de la COP16 sur la biodiversité. Plus de 190 pays sont réunis pour évoquer la mise en œuvre de l’accord historique conclu à Montréal pour stopper la destruction de la nature. Ils parlent de mécanismes de vérification de leurs engagements nationaux, mais aussi de financements pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés en matière de restauration des écosystèmes ou de réduction des pesticides. Cependant, les discussions sont au point mort.
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De notre envoyée spéciale à Cali, Lucile Gimberg
Deux questions suscitent beaucoup de tensions. Tout d’abord, le montant des fonds dédiés à la protection et à la restauration de la biodiversité. Pour les pays en développement, les pays riches n’ont pas tenu leurs promesses.
L’Europe affirme que le financement sous forme d’aide au développement est sur le point d’atteindre l’objectif de 20 milliards de dollars par an d’ici 2025. Cependant, l’autre mécanisme, le fonds pour la biodiversité, hébergé par le Fonds pour l’environnement mondial, a reçu peu d’argent. .
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Les pays africains et le Brésil exigent également la création d’un nouveau fonds distinct, ce que rejettent les pays développés.
Le deuxième sujet qui génère des tensions concerne les entreprises qui utilisent les ressources génétiques des plantes et des animaux, c’est-à-dire des informations génétiques désormais numérisées et utilisées pour produire des médicaments, des cosmétiques ou des aliments.
L’objectif est que ces entreprises partagent une partie des bénéfices obtenus avec les pays et communautés d’où provient cette biodiversité. Mais si les pays du Sud souhaitent que cette contribution soit obligatoire, l’Europe souhaite qu’elle soit volontaire.
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