Le groupe armé du Hamas a annoncé samedi qu’il allait retarder la libération du deuxième groupe d’otages retenus dans la bande de Gaza jusqu’à ce qu’Israël “respecte l’accord” entré en vigueur la veille.
Les brigades Ezzedine al-Qassam demandent notamment “l’entrée des camions d’aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza” et le respect des “critères de sélection” pour la libération des prisonniers palestiniens, ont-elles déclaré dans un communiqué. Selon des responsables israéliens cités par l’AFP, les otages n’ont pas encore été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargé de les remettre à Israël. Ils ont ajouté que “Israël n’a pas violé l’accord”.
Une source proche du Hamas a rapporté à l’AFP que le convoi, après la remise au CICR du deuxième groupe d’otages, a été “arrêté à Khan Younès”, dans le sud de la bande de Gaza, et n’a pas pu partir vers Rafah, le point de passage vers l’Egypte.
Plus tôt dans la journée, des responsables israéliens avaient annoncé que quatorze otages retenus à Gaza par le Hamas allaient être libérés samedi en échange de 42 prisonniers palestiniens.
Vendredi, 13 otages israéliens – des femmes et des enfants – étaient rentrés chez eux en échange de la libération de 39 prisonniers palestiniens, des femmes et des adolescents.
Ces libérations dans les deux camps s’accompagnent d’une trêve de quatre jours renouvelable, obtenue par le Qatar avec l’appui des Etats-Unis et de l’Egypte, et qui semblait respectée samedi. L’accord, conclu après plusieurs semaines de négociations, prévoit au total la libération de 50 otages aux mains du Hamas et de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
