Tensions entre les syndicats et Federgon dans le secteur des titres-services

Tensions entre les syndicats et Federgon dans le secteur des titres-services

Une situation “ingérable pour les entreprises”

Concrètement, Federgon regrette que l’augmentation des coûts, due à l’indexation des salaires, ne soit “pas suffisamment compensée par l’intervention perçue par les employeurs“. Elle aimerait aussi plus de simplicité dans la gestion du secteur, situé à cheval entre le fédéral et le régional. Elle affirme que les règles entre les régions sont trop différentes, rendant la situation “ingérable pour les entreprises de titres-services“.

La Fédération wallonne des titres-services dénonce les actions de Federgon.

Les demandes s’adressent aux responsables politiques des trois régions et du fédéral, ainsi qu’aux syndicats. La nécessité de se remettre à la table des négociations fonde le message clair de Federgon : “Si rien n’est fait, le secteur sera au bord de l’implosion“, affirme leur communiqué de presse publié ce mardi.

Tensions entre syndicats et Federgon

Federgon affirme que le secteur des titres-services est “victime de son succès“. Elle vante les 14 000 emplois à temps plein que représente le secteur. Les syndicats, eux, affirment que les aide-ménagères travaillent à temps partiel à cause de la pénibilité du travail, ce qui pourrait expliquer le chiffre bien plus important de 150 000 aides ménagères actives en Belgique.

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Les relations ne sont pas très bonnes entre les deux parties. Pour Ann Cattelain, CEO de Federgon, “il manque de l’argent dans le secteur, mais les syndicats veulent créer des accords pour donner davantage aux travailleurs. Sans argent, ce n’est pas possible.” Pour la FGTB “titres services”, “l’éternelle complainte des employeurs sur leurs problèmes financiers sonne faux“, affirmant que 80 % des aide-ménagers et ménagères travaillent dans une entreprise de titres-services rentable. Ann Cattelain réfute cette donnée, affirmant que les petites entreprises avec moins de moyens doivent aussi être protégées.

Les syndicats accusent Federgon de causer, annuellement, la “perte de 396€ nets en moyenne pour les 135 600 aide-ménagères ayant droit à une prime”

La majorité des entreprises de titres-services ne respectent pas la loi sur le bien-être

En décembre, les deux fédérations d’employeurs Federgon et Vlaams Platform DCO ASBL ont dénoncé deux conventions collectives de travail sans se concerter avec les syndicats. Elles ont assuré vouloir “garantir la stabilité financière du secteur“, affirmant vouloir négocier de nouvelles conventions. Mais la réaction a été vive du côté des syndicats, qui ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 7 février. Ils accusent Federgon de causer la “perte de 396€ nets en moyenne pour les 135 600 aide-ménagères ayant droit à une prime (annuelle, NdlR) et se trouvant déjà en situation de précarité“. Ce 7 février, ils réunissent donc leurs délégués à Bruxelles pour planifier des actions concrètes.

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