Tesla s’attaque à l’une de ses plus grosses critiques : les essuie-glaces automatiques

Actualités JVTech “Ça marche moins bien que dans ma Kia deux fois moins chère” : Tesla s’attaque enfin à l’une de ses plus grosses critiques

Demandez à une personne qui roule en Tesla, ce qu’elle aime le moins dans sa voiture. Il y a de fortes chances que les essuie-glaces soient très rapidement évoqués. Oui, quelque chose d’aussi basique que ça, dans des voitures qui ont pourtant la réputation d’être ultra-technologiques, c’est un peu risible.

Alors ce n’est pas leur capacité à nettoyer le pare-brise ni à dégager les gouttes de pluie qui est remise en cause. Du moins pas quand ils sont enclenchés. Car c’est bien là que ça pose problème : ils sont censés pouvoir être automatiques. Et très honnêtement, leur déclenchement est très aléatoire. Pour ne pas dire catastrophique : ils se mettent en route quand il fait beau. Et mettent un temps fou à commencer à balayer quand il pleut vraiment. Mais c’est peut être sur le point de changer !

Amélioration prochaine

Ces essuie-glaces automatiques sont très souvent pointés du doigt sur les réseaux sociaux, comme dans ce tweet où un certain Commoner explique que ses « essuie-glaces automatiques sur sa Kia deux fois moins chère fonctionnent bien mieux ». Ou alors
taureaux96
: «  ils sont terribles. Ils fonctionnent quand j’en ai pas besoin, et ne se mettent pas en marche quand ils devraient. Je les laisse en manuel ».

La bonne nouvelle c’est qu’un ingénieur Tesla a récemment répondu à un internaute sur X qui se plaignait lui aussi. Et d’indiquer qu’une « nouvelle amélioration devrait être lancée prochainement ». Alors oui, c’est plutôt succinct comme déclaration, mais il y a tellement de place à l’amélioration qu’il faut bien se raccrocher à ce qu’on peut !

Pourquoi les essuie-glaces Tesla sont si mauvais ?

De nombreux constructeurs automobiles disposent déjà de systèmes d’essuie-glaces automatiques, qui se déclenchent seuls et adaptent leur vitesse de balayage à l’intensité de la pluie ou en fonction des conditions détectées. Mais comment se fait-il que le système de Tesla soit si peu fiable ?

La raison est toute simple : contrairement aux autres constructeurs qui adoptent des capteurs de pluie, la firme d’Elon Musk préfère se baser sur ses caméras pour alimenter son système de réseau neuronal. Un système censé apprendre avec le temps.

Autre excuse de Tesla : « le réglage automatique (des essuie-glaces) est actuellement en BETA ». C’est ce que l’on peut lire dans le manuel du conducteur de Model Y. Le vrai manuel d’utilisation qui accompagne la voiture. Et de se dédouaner de tout mauvais fonctionnement en précisant : « Si vous avez des réserves sur l’utilisation du Réglage automatique en phase BETA, Tesla recommande d’activer les essuie-glaces manuellement, selon vos besoins ». Une manière polie de dire qu’effectivement, son système n’est pas au point !