Test antidopage en cas d’accident

8 janvier 2024

Depuis fin 2023, la police belge est habilitée à rechercher des signes de consommation de drogue chez les conducteurs impliqués dans des accidents de la route et, si tel est le cas, à réaliser un test salivaire sur le conducteur (en passant un coton-tige sur l’intérieur de la joue). .

Si le résultat de ce test est positif, la police peut interdire de conduire à partir de ce moment tout en ordonnant un test plus exhaustif qui sera envoyé au laboratoire et qui servira à imposer la sanction au conducteur.

Jusqu’en novembre 2023, les tests antidopage n’étaient obligatoires en Belgique que dans les accidents de la route ayant causé des blessures aux personnes impliquées. Mais désormais, ces mesures seront également appliquées lors d’accidents dans lesquels seuls des dommages matériels se produisent.

Selon les données du ministère belge de la Mobilité, l’une des trois principales causes d’accidents mortels sur ses routes, avec les distractions et la vitesse excessive, est la conduite sous l’influence de l’alcool et de drogues.

Des enquêtes du gouvernement belge montrent que 5% de ses conducteurs admettent conduire sous l’influence de drogues. Parmi les jeunes conducteurs, cette proportion est estimée à un sur sept (environ 14 %). Un comportement qui peut augmenter de 30 % le risque de subir un accident de la route.