Test du Alienware M16 : un PC portable gaming imposant et performant

Test du Alienware M16 : un PC portable gaming imposant et performant

Tête d’extraterrestre sur le capot, bande lumineuse : pas de doute, c’est un Alienware. Les Numériques Pas besoin de présentation pour Alienware, la marque extraterrestre présente sur le marché des PC depuis près de 17 ans. La filiale de jeu vidéo de Dell propose des PC fixes et portables conçus pour les jeux vidéo, avec des composants à la pointe et un marketing bien orchestré à chaque fois.

L’Alienware M16 est le grand PC portable du fabricant. Il dispose d’un écran de 16 pouces et peut être équipé d’un processeur Intel ou AMD, accompagné de la carte graphique Nvidia GeForce RTX 40. Le M16 que nous avons eu pour ce test est équipé d’un processeur AMD Ryzen 9 7845HX et d’une Nvidia GeForce RTX 4070 à pleine puissance.

Cette machine est vendue 2599 € sur le site du constructeur et d’autres options de personnalisation sont disponibles, comme le clavier à interrupteurs mécaniques Cherry.

Construction
L’Alienware M16 a un châssis imposant qui mêle plastique et aluminium pour le capot. Son design est reconnaissable avec toujours cette tête d’extraterrestre placée au milieu. Un immense “16” en relief se trouve dans le coin inférieur droit du capot et une bande rétroéclairée, synchronisée avec le logo, entoure les aérations arrière et les connexions. Les couleurs sont personnalisables dans le Command Center d’Alienware.

Avec le capot ouvert, l’Alienware M16 dévoile son clavier rétroéclairé sans pavé numérique. La frappe est agréable et le rétroéclairage RVB est personnalisable grâce au logiciel Command Center du fabricant. Le pavé tactile est placé sur le bord du châssis. Bien que les clics et les mouvements soient corrects, sa petite taille ne favorise pas son utilisation et vous devrez rapidement brancher une souris. La cause de ce “manque” d’espace se trouve au-dessus du clavier, où l’on trouve d’énormes ouvertures chargées de maintenir les composants au frais. Le placement inversé de la carte mère joue également un rôle, nous y reviendrons un peu plus loin. Le pavé tactile est petit.

Les connexions sont réparties sur le bord arrière. On compte deux ports USB-C (un prenant en charge le DisplayPort et le second l’USB 3.3 Gen 1), un port USB-A (également à 5 Gb/s), un port HDMI 2.1, un ancien port Mini DisplayPort, un lecteur de cartes SD et enfin le port de charge. Cela est complété par un port RJ45 2,5 Gb/s, un port USB 5 Gb/s et une prise jack sur le côté gauche. Les connexions sont concentrées à l’arrière du châssis.

Une fois de plus, la connectivité Wi-Fi est assurée par une puce Qualcomm compatible Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.3. Enfin, la webcam dispose d’un capteur 1080p compatible Windows Hello, en l’absence d’un lecteur d’empreintes digitales. La qualité de l’image est correcte, sans pour autant se démarquer.

Le refroidissement du M16 d’Alienware est important avec pas moins de quatre ventilateurs répartis sous le châssis. Nous ne pouvons pas compter les caloducs car la carte mère est montée à l’envers avec le processeur et le GPU du côté du clavier. Après notre séance de jeu habituelle, le M16 en mode Performance maintient le clavier à une température inférieure à 36 °C. Une performance remarquable mais qui fait que le M16 souffle une grande partie de l’air chaud sur la main droite de l’utilisateur. Notre bureau atteint ainsi près de 39 °C, ce qui laisse imaginer qu’un souffle d’air chaud à une température plus élevée s’écoule sur notre main. L’évent de droite est particulièrement grand et souffle sur la main. Le bruit est maîtrisé avec 47,3 dB en mode Performance et 44,2 dB en mode équilibré. Il vaut mieux rester en mode équilibré pour ne pas déranger votre entourage. Le mode Performance n’apporte pas de meilleures performances. Il améliore en fait le refroidissement, permettant de gagner 5 °C sur le processeur. Le refroidissement est maîtrisé.

Le démontage de l’Alienware M16 nécessite le retrait de huit vis cruciformes. Les deux vis dans chaque coin sont maintenues sur la coque, il n’est donc pas nécessaire de les enlever. Démontage pénible à cause des clips fermes. À l’intérieur, il est possible d’accéder aux deux barrettes de mémoire vive, à la carte Wi-Fi et aux deux emplacements SSD M.2, dont un est occupé. La batterie est également facilement amovible. Alienware annonce une note de réparabilité de 6,9/10, un score légèrement faible compte tenu des possibilités d’évolution et d’accès aux composants. Pas moins de quatre ventilateurs dissipent la chaleur du Ryzen et de la GeForce. La performance de la GeForce RTX 4070 est prévisible, puisqu’il s’agit du cinquième PC portable équipé de ce GPU que nous testons. L’Alienware M16 obtient donc un score de performance de 244, tandis que l’Acer Predator Helios 16 a obtenu 245 et le MSI Raider GE68HX, 242. Comme nous l’avions déjà remarqué, la GeForce RTX 4070 n’est que 4 % plus performante que la GeForce RTX 3070 du Lenovo Legion 5 Pro. Le seul avantage de la série RTX 40 est la prise en charge du DLSS3, qui permet de générer des images de meilleure qualité et plus fluides. En Full HD, la GeForce RTX 4070 de l’Alienware M16 permet de jouer confortablement à tous les jeux de notre panel avec plus de 60 ips tant que le rendu est en rasterisation. L’activation du ray tracing nécessitera l’activation du DLSS, voire du DLSS3 dans Cyberpunk 2077 pour obtenir une fluidité exemplaire. La définition native de l’Alienware M16 étant de 2560 x 1600 pixels, nous l’avons également soumis à notre panel
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