The concept of “home sweet home” applies to all types of families.

The concept of “home sweet home” applies to all types of families.

La notion de “home sweet home” est un concept universel qui désigne l’idée que notre domicile est le lieu le plus doux et le plus confortable de notre vie. Cette expression s’applique à tous les types de familles, qu’elles soient traditionnelles, monoparentales, recomposées ou encore sans enfants. En effet, chaque foyer a la même préoccupation de créer un lieu de vie agréable et accueillant pour ses membres. Bien que les définitions de la maison idéale puissent varier d’une famille à l’autre, l’idée de faire de son chez-soi un refuge chaleureux et convivial reste un objectif commun à toutes les familles. C’est pourquoi, dans cet article, nous explorerons de plus près la manière dont la notion de “home sweet home” s’applique à tous les types de familles.


Par Lee Nan-hee

Un programme documentaire qu’EBS a diffusé il y a quelques temps (28 oct. 2015) montrait une tendance en France où le nombre de mariages traditionnels agréés et contrôlés par l’État a progressivement diminué et le nombre de PACS (acronyme de Pacte civil de solidarité), contrat légal de solidarité ou de vivre ensemble, a augmenté. Le Pacs fait référence à un système dans lequel la vie commune d’un couple de même sexe ou d’un couple homme et femme est légalement reconnue et le statut et les droits presque identiques à ceux d’un mari et d’une femme sont garantis par la loi. Ce programme a également montré clairement que non seulement en France mais aussi dans de nombreux pays européens dont le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas, le nombre de personnes vivant ensemble dépassait celui des mariages traditionnels.

En Corée, un livre intitulé “A Generation of Not Being Able to Marry” a été publié en 2012. À cette époque, la proportion de ménages d’une personne dépassait le ratio de la famille nucléaire traditionnelle composée d’un mari, d’une femme et les jeunes enfants. Entre-temps, un artiste nommé Sayuri du Japon a eu un bébé par don de sperme en novembre 2020 sans se marier. À ce sujet, une pétition est apparue sur le site Internet de plaidoyer national de Cheong Wa Dae demandant à Sayuri d’être interdite d’apparaître à la télévision car son comportement pourrait bien alimenter la tendance à rester célibataire. Les gens étaient occupés à discuter de questions telles que s’il est souhaitable d’élever un enfant sans père, si donner naissance à un bébé sans être marié va à l’encontre des normes sociales, à quoi devrait ressembler la famille normale et qui établit la norme de cette normalité.

D’autre part, selon un reportage américain de juin 2022, un record de 70% des Américains soutiennent les mariages homosexuels et 21% des jeunes se considèrent comme faisant partie d’un groupe de minorité sexuelle (LGBTQ). Comme indiqué ci-dessus, le monde a connu un changement radical en termes de types de mariage et de famille.

À ce stade, je ne peux m’empêcher de poser une question. Comment la société coréenne fait-elle face à de tels changements ? Je crains que notre société ne soit en reste face à la réalité face au concept de famille, tout en ne s’accrochant qu’au stéréotype traditionnel. Par exemple, certains groupes religieux s’opposent à une tendance qui évolue si rapidement. Certains chercheurs ont étudié la vie religieuse des femmes célibataires non mariées en Corée. La plupart d’entre eux ont constaté que ces femmes célibataires sont susceptibles d’être aliénées dans de nombreuses activités de l’église. Comme les activités et les groupes de l’église sont généralement organisés selon les unités familiales traditionnelles, les femmes célibataires sans membres de la famille se sentent marginalisées et ségrégées dans les lieux de culte. Il est profondément déplorable que même à l’église où tout le monde est censé être heureux et reconnaissant, certaines personnes continuent à se sentir malheureuses et mal à l’aise.

La société change. Cela change avec l’impulsion de la science et de la technologie de pointe de nos jours. Sans la technologie de l’insémination artificielle, Sayuri n’aurait pas pu avoir de bébé. Parfois, j’entends des jeunes femmes parler de leur intention de faire congeler leurs ovules. Nous devons rattraper cette société en mutation. Lorsque nous ne le faisons pas, nous faisons l’expérience d’un manque d’harmonie ou d’un gouffre entre la réalité et la perception. Ce n’est rien d’autre qu’une dissonance cognitive. Il vaut mieux admettre qu’il existe différents types de familles et que chacun mérite d’être respecté et qu’il est digne de vivre décemment qu’il soit marié ou non dans notre société.

Le Dr Lee Nan-hee a étudié l’anglais à l’université et la théologie à l’Université Hanshin.

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