The Economist célèbre la généralisation des Offices : “L’Italie invente un nouveau modèle de musée”

The Economist célèbre la généralisation des Offices : “L’Italie invente un nouveau modèle de musée”

2023-05-10 13:47:00

Le système muséal italien n’est pas seulement parmi les plus admirés au monde, mais aujourd’hui son organisation fait figure de référence. Preuve en est que l’hebdomadaire anglais The Economist consacre un long reportage (complet avec vidéo) au projet lancé en 2021 par les Offices, expliquant que « son innovation peut s’avérer être un modèle pour d’autres galeries »

Une grande photo de la Madonna del Baldacchino, chef-d’œuvre de Raphaël, protagoniste de l’étape la plus récente et peut-être la plus significative du projet Uffizi Diffusi, son retour à la cathédrale de Pescia après 300 ans, accompagnée du titre “La Galerie des Offices prend son art au peuple” ( Ainsi s’ouvre l’article, qui vient d’être publié, par lequel le magazine britannique faisant autorité célèbre le projet de diffusion de l’art mené par le musée florentin. “Son innovation peut s’avérer un modèle pour d’autres musées et galeries”, poursuit l’article. Qui est accompagné, entre autres, d’une vidéo dans laquelle l’image de la galerie Vasari et les détails de la Madonna del Baldacchino alternent avec des vues évocatrices des villages du territoire toscan (

The Economist d’aujourd’hui n’est pas la première reconnaissance prestigieuse des Offices Diffusée par la presse internationale. En 2021, année du lancement du plan, Time Magazine a classé la Toscane des Offices largement répandue parmi les 100 destinations dans le monde à visiter absolument en 2022 ; le projet, désormais également au centre de nombreuses recherches et études universitaires (dont celle de la chercheuse de la Scuola Superiore Sant’Anna de Pise, Serena Giusti, mentionnée dans le même article de The Economist), a été couvert par divers autres journaux, parmi lesquels le New York Times, le Financial Times et Cnn.

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La Madone de Raphaël à Pescia
Le grand retable créé par Raphaël à la fin de sa période florentine, magnifique et inachevé, de la galerie palatine du palais Pitti arrive à Pescia dans l’église qui l’avait accueilli pendant plus d’un siècle et demi entre le XVIe et le XVIIe siècle.
L’œuvre est exposée jusqu’au 30 juillet dans la cathédrale de la ville toscane, à comparer avec la copie commandée au peintre florentin Pier Dandini à la fin du XVIIe siècle. L’événement historique est le résultat d’un projet spécial mis en œuvre dans le cadre du programme Uffizi Diffusi ; l’opération ambitieuse est soutenue par la Fondation Caript.
En vue de son “transfert”, la Madonna del Baldacchino a été soumise à une intervention de consolidation très légère dans la partie la plus élevée du support en bois et à des investigations diagnostiques précises par l’Opificio delle Pietre Dure de Florence. La réponse des spécialistes a établi que le travail est en bon état, peut être déplacé à Pescia et être exposé dans l’église sans aucun problème.

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On en sait beaucoup sur l’histoire de ce chef-d’œuvre grâce au témoignage de Giorgio Vasari qui rappelle comment Raphaël avait reçu la commande du tableau de la famille Dei, propriétaire d’une chapelle dans l’église florentine de Santo Spirito. Appelé à Rome à l’automne 1508 par le pape Jules II qui lui confia la décoration de ses appartements au Vatican (aujourd’hui universellement connus sous le nom de Chambres de Raphaël), l’Urbinate laissa inachevé le retable qui n’atteignit donc jamais l’église et fut remplacé en 1522. de la Sacra Conversazione de Rosso Fiorentino, également aujourd’hui exposée dans la Galerie Palatine du Palazzo Pitti. Après la mort de Raphaël (ou peut-être même avant), il est arrivé à Pescia par l’intermédiaire de Baldassarre Turini, puissant secrétaire de Léon X et dateur apostolique, grand ami de Raphaël dont il était aussi son exécuteur testamentaire, descendant d’une des familles les plus éminentes de Pescia. , qui l’attribua à la chapelle de sa famille dans la cathédrale de sa ville natale. Il y resta jusqu’en 1697, année où il fut acheté par le Grand Prince Ferdinando de’ Medici, fils du Grand Duc Cosme III et héritier du trône grand ducal. La vente déclencha de violentes réactions de la part des habitants de Pescia, profondément attachés au culte de la Vierge et au tableau de Raphaël, à tel point qu’il fallut le déplacer la nuit pour pouvoir le transporter à Florence, en le remplaçant par une copie réalisé par le florentin Pier Dandini. Arrivé au Palazzo Pitti, le retable a été accroché dans l’appartement de Ferdinando, dans l’aile sud du premier étage. Pour l’adapter au contexte de la collection princière et au cadre en bois sculpté et doré qu’il possède encore, le tableau a été agrandi dans la partie supérieure par le peintre de la cour Niccolò Cassana ; c’est ce qui explique le couronnement du dais en forme de cône et la coiffe à caissons qui succède à celle du Panthéon de Rome. L’invention de Raphaël est l’une de ses plus mémorables pour l’harmonie des figures, la délicatesse des expressions et la capacité à construire l’espace, aéré et monumental mais en même temps très mesuré, éléments qui prouvent à quel point Raphaël maîtrisait de manière autonome les modèles appris à Florence. par Fra Bartolomeo, Léonard et Michel-Ange.

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