Satané pou. Voilà des millions d’années qu’il suce notre sang et celui de nos lointains ancêtres. Certains auraient même parasité les dinosaures. Chez le genre Homo, Le pou humain est si adapté qu’il constitue son unique source de nourriture. Privé de son hôte, l’insecte ne survit que quelques heures à quelques jours.
Faute de disposer de spécimens très anciens, les scientifiques étudient les signaux de son évolution dans son patrimoine génétique: le taux de mutation de l’ADN agit en quelque sorte comme une horloge moléculaire, une machine à remonter le temps. Le génome du pou humain, celui de la tête et du corps, révèle ainsi que l’insecte possède un ancêtre commun avec Pediculus schaefficelui du chimpanzé. Le divorce entre ces parasites aurait été prononcé il y a 6 millions d’années environ, à la même époque que la différenciation entre les lignées qui ont conduit à Un homme sage et à ce singe. Précisons qu’il ne s’agit pas d’évoquer ici Phtirus pubienle détestable morpion qui provient lui d’un ancêtre commun avec le gorille; son histoire accompagne aussi la nôtre, mais elle est moins documentée.
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