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«The First Slam Dunk», tous les disques du manga japonais sur le basket-ball qui a battu «Avatar» et est aimé par les garçons de la génération Z- Corriere.it

«The First Slam Dunk», tous les disques du manga japonais sur le basket-ball qui a battu «Avatar» et est aimé par les garçons de la génération Z- Corriere.it

2023-05-09 16:58:03

De Paul Baldin

Le dessin animé du 10 mai au cinéma, écrit et réalisé par Takehiko Inoue

Il n’est pas évident que les millennials soient submergés dans leur enfance par le raz de marée des dessins animés japonaisOui Holly et Benji un Dragon Ballconnaître la différence entre un mangas c’est un anime. Simplement dit : les mangas désignent les histoires comiques, les films d’animation animés. La racine des deux volets est japonaise, tandis que le développement se tourne vers l’Occident, vers les grands romans d’aventures, en un hybride narratif inspiré des histoires de passage à l’âge adulte américaines, avec des jeunes en quête de rédemption ou d’une place dans le monde, peut-être dans un milieu sportif. Après avoir précisé le genre, les chiffres suffiraient à définir le poids spécifique de Slam Dunk, l’un des mangas le plus aimé, coupé sur le monde du basket, avec un œil sur les combats de la NBA et l’esprit d’affirmation des jeunes hommes orientaux venus de nulle part pour s’affirmer. De ce comic-influenceur, publié en Italie par Panini Comics, voici le film des records, l’anime Le premier Slam Dunkréalisé par l’auteur du manga lui-même, Takehiko Inoue, né en 1967, qui a raflé le box-office tokyoïte Avatar 2 : La voie de l’eau, enregistrant 8,5 millions de spectateurs pour une collecte de plus de 12 milliards de yens, soit 85 millions d’euroset se positionne ainsi parmi les trente meilleurs succès au box-office de l’histoire du Japon.

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Produit par Toei Animation, Le premier duc du chelem
arrive dans les salles, sous la marque Anime Factory, en tant qu’événement spécial le 10 mai dans la langue originale et à partir du 11 mai dans une version doublée. Des bandes dessinées aux films, Inoue modifie, met à jour, révise, prétendant avoir inséré de nouvelles suggestions dans le modèle bien connu. La valeur ajoutée réside dans le dynamisme de l’histoire, dans un style qui alterne les phases houleuses du match, le “match de la vie”, avec le cheminement de flash-back que chacun des protagonistes a fait pour être là, sur le parquet, à jouer pour le futur. Meneur de jeu et pivot s’affrontent comme dans une arène. Le jeu met en avant les talents individuels, les stratégies, l’épopée des motivations, le flot de larmes et de sueur, mais aussi les forces et les faiblesses des joueurset tous ne sont pas sans faute : le rebondeur gattusien Hanamichi Sakuragi aux cheveux roux comme Dennis Rodman, le centre Takenori Akagi, l’infaillible tireur Hisashi Mitsui et le meneur de jeu Kaede Rukawa. Les pensées sous-tendent les actions : celui qui tombe peut se relever, David peut battre Goliath, le match se joue dans les dernières secondes, et même au-delà.

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L’équipe la plus faible accumule un désavantage qui semble infranchissable : la rentrée demande un effort titanesque, surtout mental. Le dessin animé est une crèche de bonnes intentions, des intimidateurs qui avec une bizarrerie rhétorique deviennent un boomerang, des coups, des inventions, des paniers impossibles. Les séquences compétitives sont entrecoupées de pauses non naturelles. La psychologie des joueurs, mise en valeur par une bande-son martelante, devient un élément grammatical de l’histoire. Un lancer franc prend quelques minutes. Inoue soigne les détails, recherche l’émotion en entourant le spectateur. Aucune astuce n’est épargnée. Et si le comique a pour protagoniste absolu Hanamichi Sakuragi, qui rejoint l’équipe de basket du lycée pour conquérir le cœur du gentil Haruko Akagi, ici tout tourne autour de Ryota Miyagi qui retrace son destin de champion alors que, enfant, il salue à jamais frère, Sota, as du basket. On le retrouve à 17 ans engagé en finale du championnat national interscolaire, star d’une équipe d’outsiders, Shohoku (maillot rouge et noir comme les Chicago Bulls), contre l’invincible Sannoh (maillot noir et blanc comme les San Antonio Éperons).

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Chacun fait sa part. Tout le monde se bat, sauve, s’arrête :
tous pour un un pour tous, l’union fait la force, personne ne gagne seul. Ryota lutte contre la douleur de perdre son frère et la culpabilité de ceux qui ont survécu et doit combler le vide dans les yeux de sa mère. Chacun espère renverser le résultat jusqu’au bout, épuisé ou le dos cassé, engagé dans des duels de western, tandis que le chrono dilate le temps et qu’Inoue accroche l’animation 2D à un CGI impitoyable.. Les figures humaines deviennent des dessins dans une symbiose qui fait oublier qu’on est dans un dessin animé. Il reste à dire que quelqu’un a conjurépour définir le film, la poétique d’Hirokazu Kore’eda, réalisateur de Une affaire de famille. Distance sidérale, mais la variété des thèmes qu’Inoue traite ou effleure est encourageante.


LE PREMIER SLAM DUNK par Takehiko Inoue
(animation, Japon, 2022, durée 124′)


Note : *** sur 5

Au cinéma à partir du mercredi 10 mai

9 mai 2023 (changement 9 mai 2023 | 15h56)



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