2023-12-29 23:33:03
Le plus attendu a aussi été le plus décevant. Ça arrive. Au final, seule la présence magnétique de Moses Sumney est sauvée
Peu de séries ont suscité autant de haine que celle qui était destinée à faire de Lily Rose Depp et The Weeknd des superstars. Théoriquement, les deux étaient déjà très populaires, mais l’échec de L’idoleles avoir touchés de manière si brutale indique que ce n’était peut-être pas le cas, Humidoles. Elle portait les meilleurs gènes possibles dans le show-business (fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis) ; Il était l’un des musiciens les plus titrés au monde. L’idole C’était le véhicule idéal pour tous deux atteindre un zénith d’où ils ne descendraient jamais : les étoiles totales. Divulgacher: sale mal.
Présenté avec brio au Festival de Cannes, L’idole a généré de l’animosité dès le premier instant. Ses premières critiques mettent en lumière le charisme de Lily Rose Depp, mais elles inaugurent également la ligne de pensée et de commentaire qui va finalement faire couler la série : Abel Tesfaye (The Weeknd) n’est pas seulement le pire acteur jamais vusinon quoi son ingérence très nette dans le développement de la série l’avait mortellement blessée. Il était clair que son contrôle sur la production avait transformé une série qui aurait pu briller en un grotesque grotesque. Les soupçons se sont ainsi confirmés : le départ d’Amy Seimetz (L’expérience de la petite amie) du projet pour avoir voulu le donner Une perspective éminemment féminine a révélé Tesfaye comme une artiste consciente et envieuse.étrangement similaire au personnage qu’il joue dans la série, qui Tédros Tédros sur lequel tant de plaisanteries ont été faites à l’époque. Il n’a jamais été clair quelle position occupait Sam Levinson dans tout ce feuilleton. Le créateur de l’extraordinaire Euphorie c’est aussi L’idoleelle aura donc une part de responsabilité dans son effondrement.
Le pire de L’idole Ce n’est pas que ce soit si grave, mais ça On a un aperçu à plusieurs reprises à quel point cela aurait pu être bon.. Ses premiers épisodes démarrent avec des explosions d’énergie et de personnalité… pour s’effondrer quelques minutes plus tard. Et Lily Rose Depp, dont l’aura de superstar est si surnaturelle qu’il serait impossible à la caméra de ne pas la capter, se donne entièrement à la série. Une série qui parle aussi de ça : de l’abandon, de l’abîme, de l’incapacité à décrire pleinement (et donc créer de toutes pièces) la magie du divertissement de masse. De L’idole nous la sauvons, Hank Azaria et Jane Adams (dans des personnages qui appartiennent clairement à une autre, meilleure série), Da’Vine Joy Randolph (potentiellement lauréate d’un Oscar en 2024 pour Ceux qui restent) et à cette présence indescriptible et magnétique qu’est Moses Sumney. Il vaut mieux oublier presque tout le reste. Alors que le barrage de critiques négatives était déjà incontrôlable, HBO a commencé à faire semblant L’idole N’existe pas. Lily Rose Depp, une très juste candidate aux Emmy et aux Golden Globes, n’a même pas été retenue pour aucun de ces prix. C’est le niveau de dégoût que nous avons eu de sa série. Elle, qui ne sait pas ce que c’est que d’échouer dans la vie (elle est née avec succès), ne s’en soucie sûrement pas beaucoup. Mais pour The Weeknd, le naufrage de L’idole ça le fout en l’air. Et vous pouvez le voir. Et je suis heureux.
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