2024-06-23 00:38:10
S’il devait écrire un livre sur sa vie, Florin Niță (36 ans) produirait certainement un best-seller. Le gardien choisi par Edi Iordănescu pour défendre le but de l’équipe nationale roumaine à l’EURO est un personnage avec une histoire choquante mais inspirante.
Resté sans père lorsqu’il était enfant, il a dû travailler, aider sa mère malade, et il n’a aimé le football que jusqu’à ce que le destin lui sourie. Le pauvre garçon de la fabrique de biscuits est désormais millionnaire et héros national.
Quand on écoute tranquillement l’histoire de Florin Niță, l’homme qui garde le butin de l’équipe nationale à l’EURO, on a définitivement la chair de poule. Ce n’est pas une question de motivation comme beaucoup d’autres. Il a quelque chose de spécial. Drames et tragédies, faim et pauvreté… et quelque part l’espoir qui ne s’est jamais éteint. Niță savait vraiment ce que signifiait la paix, que l’avenir s’annonçait bon, seulement après 30 ans, un âge où d’autres footballeurs abandonnent peut-être.
Florin Niță part ensuite au Sparta Prague pour 1,8 million d’euros, le salaire de 3 ans. Un saut fabuleux pour l’enfant qui, à 17 ans, peinait à rapporter un sou à la maison, note la télévision roumaine.
Il a avoué, dans un podcast, qu’il travaillait dans une usine de Bucarest où il emballait des gâteaux.
“Pendant les vacances, j’y suis allé et j’ai aidé autant que je pouvais. Avant ou après l’école, j’allais quelque part sur le boulevard Timișoara, dans le quartier de la Plaza (…). Je n’avais pas honte”, a déclaré Niță sur le podcast “Sport Talk & Toc”.
Il n’a pas eu honte d’emballer des biscuits et, plus tard, lorsqu’il a signé avec le Steaua pour aller couper du bois. Florin Niță est devenu orphelin de son père à l’âge de 5 ans et sa mère est tombée malade, il n’a donc pas eu d’enfance. Une voisine, sorte de mère adoptive, l’a poussé vers le football.
Il a également compris que s’il est sérieux et s’en tient à sa formation, il peut échapper à la pauvreté. Les ennuis l’ont endurci, mais ont aussi fait de lui un homme fort. Andrei Ivan de Craiova lui a pratiquement sauvé la vie sur le terrain.
Florin Niță va à l’église chaque semaine, même maintenant que sa vie est terminée. Il a une belle famille, de l’argent et de la paix et parmi les trois gardiens dont Iordănescu jr. les a emmenés en Allemagne, le « vieil homme » Niță est la première option.
PHOTO – Facebook/Florin Niță
#Lhistoire #inspirante #gardien #léquipe #nationale #roumaine #Florin #Nita
1719102293