Nouvelles Du Monde

The Secret Operations of Soviet Spies in Africa during the Cold War

The Secret Operations of Soviet Spies in Africa during the Cold War

Pour soutenir les intérêts du Kremlin en Afrique pendant la Guerre froide, les espions du bloc soviétique ont utilisé diverses techniques telles que la désinformation, la déstabilisation et la propagande. Quatre cas pratiques illustrent ces méthodes.

Tout d’abord, l’opération “Alex” au Ghana dans les années 1960 a tenté de renverser le régime du président pro-américain Joseph Arthur Ankrah et de rétablir le pouvoir de Kwame Nkrumah, un président pro-soviétique renversé en 1966. Les espions soviétiques ont établi un contact avec Kofi Batsa, un militant politique proche de Nkrumah, pour planifier un coup d’État. Cependant, des doutes sur la fiabilité de Batsa et son arrestation ont compromis l’opération.

Ensuite, en Crimée, le Centre 165 a fonctionné comme un centre de formation militaire pour les combattants des mouvements de libération africains. De nombreux militants de pays tels que la Guinée-Bissau, l’Angola, l’Afrique du Sud et le Mozambique ont été formés dans ce camp sous la supervision du KGB. Outre la formation militaire, les élèves ont également suivi des cours sur la langue russe, le marxisme-léninisme et l’histoire des mouvements révolutionnaires mondiaux.

Lire aussi  Les rebelles Houthis du Yémen partagent une vidéo présumée du détournement d'un navire à destination de l'Inde

En Algérie, le KGB a lancé une opération de désinformation visant à discréditer les États-Unis et Charles de Gaulle. Un article mensonger affirmant que l’un des putschistes français était un agent de la CIA a été publié dans un journal italien et repris par des médias russes. Cette fausse information a été reprise par un éditorial du journal français Le Monde, provoquant des tensions entre la France et les États-Unis. Le ministre des Affaires étrangères français a dû démentir publiquement cette information pour rétablir la vérité.

Enfin, une rencontre entre “Alter”, un agent tchèque, et “Sekretar”, Amilcar Cabral, célèbre militant anticolonialiste guinéen, illustre la collaboration entre les services de renseignement soviétiques et les mouvements de libération africains. “Alter” était en poste en Guinée et a établi un contact avec Cabral pour fournir un soutien financier et logistique à son mouvement pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert.

Ces exemples montrent l’utilisation de diverses stratégies par les espions soviétiques pour avancer les intérêts du Kremlin en Afrique pendant la Guerre froide. Les opérations de désinformation, la formation militaire et la collaboration avec les mouvements de libération étaient des outils importants dans leur arsenal.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT